Marcel Grelet a les honneurs de la presse agricole

Le journal “La vie agricole”, vient de publier un article d’Alexie Valois sur Marcel Grelet. Une occasion pour l’AEAP de remercier Marcel de s’acquitter avec sérieux et efficacité de sa tâche de secrétaire de notre conseil d’administration, tout en se consacrant à ses travaux d’écriture et à ses cultures potagères. A bientôt pour un prochain roman.

https://www.lafranceagricole.fr/loisirs/ecriture-marcel-grelet-un-romancier-vendeen-1,14,740725965.html

Le billet… mensuel de Michel Boudaud

Bonjour à tous

Court billet aujourd’hui car j’étais en vadrouille ce WE ! J’ai une nouvelle chanson, mais qui a besoin de retouches, donc je ne vous la montre pas déjà. Na! Et désormais, je pense passer à un billet mensuel, ce qui me permettra (peut-être) de fignoler un peu plus. J’ai des propositions à vous faire, qui me semblent intéressantes, mais je ne trouve pas les enregistrements que je souhaite.

Je vous propose aujourd’hui  “Chanson Plus Bifluorée” avec “Général à vendre ” de Francis Blanche. Ce groupe, composé de quatre chanteurs au départ (trois, maintenant) a pastiché de nombreuses chansons françaises. Il est considéré comme l’héritier des “Frères Jacques”, avec de grandes qualités vocales et scéniques.Vous pouvez bien sûr aller voir d’autres œuvres comme “Le moteur à explosion” ou “Aimé” etc… Par les temps qui courent, les chanteurs ” à voix” n’ont plus tellement voix au chapitre, dommage !

Portez-vous bien et à bientôt

Michel

“Gens de la Gravelle”: un nouveau titre pour Michel Pontoire

“Gens de la Gravelle”: un nouveau titre pour Michel Pontoire

Nous apprenons avec grand plaisir que l’écrivain paysan Michel Pontoire vient de publier un nouveau recueil de nouvelles aux éditions Exaequo. Toutes nos félicitations et beau succès au nouveau-né.
http://www.ecrivains-paysans.com/staff/michel-pontoire/

Ce recueil offre une succession de tableaux ayant pour cadre commun le Bassin de la Gravelle. La Gravelle n’est rien de plus qu’un modeste ruisseau – discret trait d’union entre les hameaux d’une région à habitat dispersé.
Tour à tour protagonistes ou comparses, les personnages hauts en couleur de ce microcosme pastoral se croisent au travers d’intrigues insolites. On les sent soudés par les mêmes qualités humaines, pelotonnés autour de valeurs ancestrales.
Cependant, les premiers tracteurs pétaradent, le remembrement menace, engrais et pesticides s’imposent, des stabulations s’implantent… Le machinisme agricole frappe aux consciences des “gens de la Gravelle”. De nébuleuses perspectives de gains germent comme une mauvaise ivraie. La sensibilité aux profits immédiats tend à se substituer au conformisme prudent et respectueux. La communauté paysanne jusque là monolithique risque de se fissurer. Heureusement, les garants d’un conservatisme sacro-saint semblent vouloir, le temps de ce recueil, demeurer à l’écart du courant qui, pourtant, s’immisce inexorablement.

Une treizième semaine pour Michel Boudaud

Bonjour à tous

Billet N° 13 aujourd’hui ! Comme le temps … Je vais bientôt être à cours de chansons neuves, pourtant, j’ai souvent sous le coude, un début  de texte ou quelques mélodies qui me plaisent bien, alors, pour ne gâcher ni l’un, ni les autres, je ne renonce pas! Cela me rappelle un vieux voisin qui fumait du “gris” et qui voulait arrêter, mais il lui restait toujours un peu de tabac ou un peu de papier à cigarette, alors, pour ne point gaspiller la marchandise, il rachetait le produit manquant ! Il est mort depuis longtemps, mais je crois bien qu’il fume encore!

Je vous joins donc une chanson qui mélange les genres puisqu’elle se prénomme “Photo”, texte tout nouveau qui parle d’une photo âgée…

Je me permets aujourd’hui, de vous recommander Bernard Joyet. C’est certainement une des plus belles plumes de la chanson contemporaine (il est parolier de Juliette notamment). Il a fait beaucoup dans l’humour et le grinçant à ses débuts, formant un duo avec Roland Salomon (Joyet et Roll Mops !), puis, seul en scène, il se fait accompagner au piano par jean-Louis Beydon ou Nathalie Miravette. Il semble écrire sans retenue et attaque stylo bille en tête! C’est “efficace” et  plutôt mordant!

(voir “Le gérontophile” ou “Ma bible” !) Je vous propose une chanson plutôt “sérieuse” (comme si elles ne l’étaient pas toutes, à condition d’être de bonne facture!) . Il s’agit de “Rien s’en va“, petit clin d’oeil à Léo Ferré.

Portez-vous bien et à bientôt .

Michel

PHOTOS

C’est une photo bleue
Mais ce n’est pas la mer,
On y voit juste un peu
Que c’est un peu l’hiver.
Il y a des chapeaux
Et de grands châles gris,
Il ne fait pas très beau,
Le ciel est tout petit.
On y tient par la main
Des enfants étonnés,
Et qui cherchent en vain
A sortir du cliché.
Quelques sourires blancs,
Figés dans leur envol,
Hésitent dans le vent,
Puis tomberont au sol.
La grille du jardin
Encercle des couleurs
Et des flots de parfums
Dans des vagues de fleurs
Qui roulent. La marée
Les pas sont arrêtés,
Mais on entend, tout bas,
De vagues mots blessés
Qui courent. Des soldats
Avec leurs gros sabots,
Par là, seraient passés
Et les petits chevaux
De bois, le sont restés !
Le chemin a tremblé,
La grille du jardin,
Un peu plus qu’à l’été,
A grincé quand ces chiens
Ont pointé leurs museaux.
On voit, malgré le temps,
Au bord de la photo…
Les marques de leurs dents.
Sera forte demain
Et fera des jonchées
De pétales aux chemins.

Billet du lundimanche de Michel Boudaud

Bonjour à tous!

“On” m’a fait remarquer que j’ai peu proposé dans mes petits billets, l’écoute de chanteuses ; en effet, sur les onze numéros, il n’y a eu que Danièle Messia. Il y a eu aussi “Les enfants terribles”  (billet N° 3) mais c’était un groupe mixte. Je vais essayer de rattraper l’affaire, sachant qu’il y a moins, me semble-t-il, d’autrices-compositrices que d’auteurs-compositeurs, et que c’est plutôt dans ces catégories que mes propositions sont orientées. Aujourd’hui, il y a, je pense,  une éclosion de nouvelles chanteuses intéressantes et un renouveau dans l’écriture, mais je constate que les ingénieurs du son se font un malin plaisir à couvrir leurs voix par la musique qui est pourtant plus fine et élaborée qu’il y a quelques années! J’ai essayer d’entendre Jeanne Cherhal par exemple, ce fut laborieux!

Donc, pour l’instant, je reviens aux grands “classiques” avec Anne Sylvestre et 

“La faute à Eve” . De mon côté, je vous propose une chanson récente “Je m’ennuierai”

Portez-vous bien et à bientôt.

Michel  

JE M’ENNUIERAI DEMAIN
Michel Boudaud
Je m’ennuierai demain (2)
Si tu ne reviens pas (2)
Dans la cour des voisins
J’ai entendu des pas
Mais des pas de quelqu’un
Que je n’attendais pas
Des pas soudains,
Des pas à pas,
Mais pas les tiens,
Mais pas déjà.
Si un jour tu reviens (2)
Je ne serai plus là (2)
J’aurai dans mes refrains
Chanté ta vie en fa
En femme de marin
Qui aurait tendu la
Voile de lin
Sur mon trois-mâts,
Entre mes mains,
Entre mes bras…
Je m’ennuierai demain…

Festival du Livre de Mouans-Sartoux 2020

Nous voilà rassurés : le festival est maintenu sauf…

Déjà six écrivains paysans, ont manifesté leur souhait de venir participer à ce grand débat d’actualité sur un Nouveau monde, dans lequel la place du paysan devrait être au centre du développement.
Voir ci-dessous la présentation officielle:

LE FESTIVAL DU LIVRE DE MOUANS-SARTOUX AURA LIEU LES 2-3-4 octobre 2020

Une 33e édition sur le thème : NOUVEAU MONDE ?
Que de questions surgissent dans notre esprit à l’évocation d’un nouveau monde ! Optimistes ou pessimistes, idéalistes ou réalistes, rêveurs et lucides, nos invité.es débattront avec le public’ avec vous, du monde idéal, du monde possible.
Entre pragmatisme et idéalisme, le forum d’idées qu’est le festival du livre retentira de toutes les propositions, de tous les rêves, de toutes les idées d’avenir.
Ce thème avait été défini avant le covid, il prend encore plus de sens aujourd’hui !
Entretiens, débats, films, spectacles, dédicaces, seront au programme.
Ce sera un FESTIVAL RÉSOLUMENT SOLIDAIRE après ces mois de confinement et de d’angoisses.
Solidaire avec la chaîne du livre : gratuité des stands pour les libraires, éditeurs, exposants, associations, qui ont subi des pertes économiques,
Gratuité d’entrée pour le public ! En remerciant nos partenaires publics et privés qui nous le permettent.
Et nous serons tellement heureux de retrouver les autrices et les auteurs que nous aimons tant ! Une belle liste d’invité.es est déjà là , que nous vous livrerons peu à peu …
Heureux de nous retrouver aussi car ce seront des retrouvailles dans la joie !
Prenez date, 2-3-4 OCTOBRE 2020, le 33e FESTIVAL DU LIVRE DE MOUANS-SARTOUX !
Aimez et Partagez sans modération !

Le billet hebdomadaire de Michel Boudaud

Bonjour à tousssss

Aujourd’hui, avec ce temps sec, je le suis un peu aussi, donc je vais vous parler de … l’eau, celle des rivières et des fleuves. J’aime beaucoup les cartes du pays où l’on voit presque exclusivement les cours d’eau, comme des veines de bras; D’ailleurs, on dit un bras de rivière ou de fleuve . Le graphisme est très beau et répond , évidemment à d’autres logiques que celles des routes et, celles-ci semblent les respecter, en les enjambant souvent de façon majestueuse. Les canaux, pourtant fabriqués et rectilignes,

dégagent quant à eux une grande impression de sérénité! C’est vrai qu’ils sont plutôt désertés et que l’eau y est dormante.

Gustave Nadaud, en 1858, écrit ce curieux poème “Si la Garonne avait voulu ” que Julos Beaucarne a mis en musique et chanté dans les années 80. C’est assez désuet mais bien rafraîchissant !

J’y joins une de mes dernières chansons qui parle de la Loire de façon plutôt symbolique, si je me comprends bien ! 

A la vôtre et à bientôt.

Michel

Patience

Le mot du lundi de Michel Boudaud

 Bonjour à tous
 Déconfinés ou pas “on” me dit de continuer mon petit mot hebdomadaire, alors, tant que j’ai des choses à dire et des propositions à faire,   réduisons  la distanciation asociale!      
Dans mon billet précédent, j’évoquais le fait que, la plupart du temps, les reprises de chansons me semblaient bien inférieures à la version originale .Jacqueline Bellino me fait remarquer que “Nina Simone” dans “Ne me quitte pas” est plutôt poignante, ce qui est tout à fait vrai, et que Allwrigth reprend Cohen, mais il y a traduction, donc, un certain “renouveau”. On trouvera bien sûr des exceptions (Joan Baez par exemple, mais quelle pointure!). Il me semble que les chanteurs à interprétations fortes sont quand même difficiles à “reprendre” sans qu’il y ait tendance à l’imitation ou à du ” rien de nouveau!” Pensez à  Ferré et surtout, à Brel et Barbara (Bruel avec Barbara c’est quand même bien fade! ). Maintenant, il faut faire au mieux pour que les chansons continuent à vivre et à nous  faire vivre .      
Je voulais aborder aujourd’hui un sujet qui me tarabuste!!! J’espère arriver à me faire comprendre. J’aime beaucoup les chansons “ouvertes”, où Il y a, par touches, évocation d’une scène, d’un paysage, d’un ressenti, sans trop de précisions historiques ou géographiques. En tant qu’auditeur, je me sens “invité” à vivre dans la chanson, et presque à l’écrire en même temps qu’elle se déroule. Je m’avance vers elle, en elle, je me sens impliqué parce qu’elle s’ouvre sur de nombreux “possibles” et sans doute aussi, parce qu’elle parle des (et aux) gens du peuple dont je suis… Elle me laisse le temps et le droit de me forger une opinion ,de conforter une vision des choses . Je me sens respecté et suis plus apte, à ce moment, à entendre une opinion forte ou un coup de gueule de l’artiste, parce qu’il aura pris le temps de me mettre dans “son” histoire et son coup de gueule sera le mien !           
A contrario, quand un artiste attaque d’emblée ou presque l’analyse d’un fait ou d’une histoire  qu’il n’a qu’à peine effleurés, j’ai tendance à me recroqueviller dans mon fauteuil, en écoutant un “technicien” qui s’adresse plus à mon intellect qu’à mon émotion! Et, jusqu’à preuve du contraire, on va voir des artistes pour voir du beau (définition du dico) pas pour recevoir un cours de quelqu’un qui a fait sans doute quelques années de fac psycho-socio etc… et se permet de “partager” sa science tout en se parfumant du titre “d’artiste” . Je n’ai pas de nom sous la main et ce n’est évidemment pas le but de ce papier, mais j’entends souvent ce genre de “choses” sur les radios (nos radiographies en direct !). Si je veux me former, me cultiver sur un sujet quelconque ou pas quelconque du tout, j’ouvre un livre ou je vais à une conférence où je pourrai même poser des questions pour avoir des précisions voire manifester mon désaccord. Et, souvent, le conférencier est aussi un artiste en son genre !             Maintenant que j’ai dit çà, il faut que je me méfie de ce que je vous propose ! J’ai droit à quelques jokers?          
Aujourd’hui, chanson toute simple d’un chanteur très attachant : Bernard Haillant, qui m’a fait travailler (un peu) en stage à la Sainte Beaume en 1981!!!  Et ma chanson est en texte seulement, c’est “Bois flotté” ,souvenirs en vrac du passé rural.        
Merci de votre attention et à bientôt!
Michel B.
https://blog.ecrivains-paysans.com/wp-content/uploads/2020/05/Bois-flottés-1.pdf