Marianita nous a quittés

Elle était de tous les Salons de l’agriculture où elle ne manquait jamais de rendre visite au stand des écrivains-paysans pour faire sa provision de lecture pour l’année.
Sympathisante de longue date, Marianita Paternote de la Vaillée avait fini par adhérer à l’AEAP.

C’est elle qui nous a fait connaître ses amis, la famille Petiot, qu’elle venait aider chaque année Porte de Versailles en veillant avec attention sur les porcs exposés, changeant leur litière, renouvelant les abreuvoirs, apaisant les plus inquiets… Loin de la vie de château. Loin du château de Saint-Pois, près de Saint-Malo, qui lui appartenait.
C’est donc grâce à elle que depuis quelques années nous pouvions partager de délicieuses agapes chaleureuses dans “l’arrière-boutique” du GAEC porcin.

Lors du dernier Salon, en 2020 puisqu’annulé en 2021, elle était venue à ma rencontre sur mon espace dédicace et nous avions longuement conversé, sans doute pour tenter de comprendre (si ces choses-là peuvent s’expliquer) la profonde sympathie qui nous rendait si heureuses de nous retrouver chaque année. Alors que je pensais qu’elle était une employée des Petiot, une fille de ferme en quelque sorte, elle m’avait appris que sa vie se partageait entre ses résidences de Bruxelles, Paris, Saint-Pois et l’Allier où cette femme hors du commun aimait s’occuper des cochons. Et elle m’avait gentiment invitée à passer mes prochaines vacances dans son château… le sort en a décidé autrement.

Marianita s’est éteinte le 15 juillet, des suites d’une affection pulmonaire générée par le Coronavirus. Elle nous manquera fort lors des prochains salons de l’agriculture.

A son fils Emmanuel l’AEAP présente ses condoléances attristées,
La présidente, J. Bellino

Marianita et Alain Petiot au Salon de l’agriculture

Une réflexion sur “Marianita nous a quittés

  1. Je tiens à ajouter que c’est grâce à Marianita que je connais la famille Petiot. Elle était venue me chercher sur le stand des Ecrivains-paysans ( à la belle époque) pour me présenter le père d’Alain, Henri, afin d’en tracer son parcours de paysan.
    Quelques jours avant de partir au ciel, elle m’a remercié de lui avoir expédié mon dernier ouvrage en appréciant la couverture liturgique. Tous les éleveurs la connaissaient au Salon. En effet, elle manquera à tous. Daniel

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