Concours de nouvelles

XXXe Concours francophone de la nouvelle L’encrier renversé/Ville de Castres/Communauté d’agglomération de Castres-Mazamet

Article premier ? La revue de nouvelle L’encrier renversé et la Ville de Castres organisent en coopération avec la Communauté d’agglomération de Castres-Mazamet leur 30e concours francophone de nouvelle. Il sera ouvert du 1er janvier au 15 mai 2018. Le Crédit agricole Nord-Midi-Pyrénées en est le partenaire.
Article 2 ? Le concours est ouvert à tous les auteurs francophones résidant en France ou à l’étranger. Aucun thème n’est imposé. La participation est libre.
Elle est gratuite :
— pour les abonnés à L’encrier renversé [cf. encrierrenverse.canalblog.com] ; — pour les participants qui commanderont le numéro « concours » 2018 [10 €] ; — pour les moins de 18 ans, qui auront à fournir la copie d’un document d’identité accompagnée d’une autorisation de participation signée de leur représentant légal ; — pour les candidats domiciliés hors France métropolitaine, Corse et Monaco.
Pour les autres candidats la participation au concours est fixée à 5 € [chèque établi à l’ordre de L’encrier renversé].
Les membres des jurys et les organisateurs ne sont pas autorisés à concourir.
Article 3 ? Chaque auteur ne peut envoyer qu’une seule nouvelle.
Le manuscrit sera dactylographié en quatre exemplaires. La nouvelle ne devra pas excéder 22 500 signes, soit 15 pages [déf. du signe : lettre, chiffre, signe de ponctuation, symbole ou espace entre mots].
Les pages seront simplement reliées par une agrafe, sans spirale, sans couverture ni réglette.
Les nom et adresse de l’auteur seront inscrits sur une feuille indépendante. Dès réception un codage garantissant l’anonymat du candidat sera effectué. L’emploi d’un pseudonyme est autorisé. Les manuscrits non retenus ne seront pas renvoyés aux auteurs mais détruits.
Article 4 ? La nouvelle proposée ne devra jamais avoir été publiée, quel que soit le support [recueil, revue, journal, autoédition, Internet, etc.], à la date de parution du numéro « concours » de L’encrier renversé [1er trimestre 2019].
Article 5 ? Les manuscrits seront adressés du 1er janvier au 15 mai 2018 minuit [cachet de la poste faisant foi] à l’adresse postale suivante :
L’encrier renversé (concours de nouvelle), 9, hameau En Priou, 81580 Cambounet-sur-Sor (France) Les auteurs résidant en Occitanie devront en outre adresser une version numérique de la nouvelle (sous format Word, OpenOffice ou LibreOffice) par courriel à : ngfencrier@gmail.com Aucun avis de réception ne sera envoyé.
Article 6 ? Le concours est doté de quatre prix :
— le premier prix [prix de la Ville de Castres/L’ER] doté d’un montant de 1 000 euros est offert par la Ville de Castres ; — le deuxième prix doté d’un montant de 300 euros est offert par L’encrier renversé ; — le prix du Public doté d’un montant de 500 euros est offert par la Communauté d’agglomération de Castres-Mazamet. Il récompensera l’un des auteurs participants résidant en Occitanie. Le jury de présélection sera composé des membres du personnel du Réseau médiathèques de la Communauté d’agglomération de Castres-Mazamet. Le grand jury sera composé des lecteurs du Réseau des médiathèques de la Communauté d’agglomération de Castres-Mazamet.
— le prix Lycéens doté d’un montant de 150 euros est offert par le Crédit agricole Nord-Midi-Pyrénées à l’un des auteurs finalistes choisi par des élèves du lycée de la Borde-Basse de Castres et du lycée Maréchal-Soult de Mazamet.
Les dix premiers textes ainsi que ceux des lauréats du prix du Public et du prix Lycéens seront publiés dans le numéro « concours » 2018 de L’encrier renversé. Leurs auteurs recevront deux exemplaires de ce numéro.
Article 7 ? Pour le prix de la Ville de Castres/L’ER, un premier jury composé des membres de L’encrier renversé et de jurés choisis par la rédaction opérera une sélection de nouvelles après lectures [chaque manuscrit est lu par quatre jurés].
Une deuxième sélection de 10 à 20 nouvelles sera ensuite proposée au jury final. Celui-ci classera les textes retenus du 1er au 10e.
Le jury final sera composé de Lodewijk Allaert (lauréat 2009), Gérard Bastide (lauréat 1998), Catherine Béchaux (lauréate 2012), Michel Burlot (lauréat 1993), Chantal Célotti (lauréate 2003), Jean-Claude Chabel (lauréat 1997), Patricia Chauvin-Glonneau (lauréate 1999), Thierry Covolo (lauréat 2015), Annick Demouzon (lauréate 2013), Pierre Denizet (lauréat 2016), Mireille Félix (lauréate 2001), Pierre Hanus, Patrick Larriveau (lauréat 2006), Julie Matignon (lauréate 2008), Virginie Mouligneaux (lauréate 2017), Françoise Provini-Sigoillot (lauréate 2000), Christiane Rolland-Hasler (nouvelliste et critique), Wernicke (lauréate 2014), de plusieurs élus et représentants de la Ville de Castres, d’un représentant de la Communauté d’agglomération de Castres-Mazamet, d’un représentant du Crédit agricole Nord Midi-Pyrénées et du comité de rédaction de L’encrier renversé.
Article 8 ? Les prix seront remis à la médiathèque de Castres en mars 2019. Seuls les lauréats résidant sur le territoire métropolitain, invités par la Ville de Castres, devront être obligatoirement présents pour recevoir leurs prix.
Les candidats dont les nouvelles seront sélectionnées pour le jury final seront avertis avant le 31 juillet 2018, les lauréats du prix du Public et du prix Lycéens seront prévenus fin décembre 2018.
Article 9 ? Aucun recours fondé sur les conditions de déroulement du concours ou ses résultats ne sera admis. La participation au concours implique de fait l’acceptation totale et sans réserve du présent règlement.
Le seul fait de présenter une œuvre au concours sous leur nom implique pour les participants qu’ils garantissent en être bien les auteurs.
Les organisateurs se réservent le droit de modifier ou d’annuler ce concours si des circonstances extérieures les y contraignaient.

des.ramanich@neuf.fr Ramanich

Du côté du Web et de l’informatique agricole

Au menu de cette semaine:

Littératures paysanes


Du côté de la littérature paysanne : Les écritures paysannes, de l’utopie à la réalité par Chantal Olivier, Claude Chainon

Le 14 septembre 2017, en annonçant sur le blog de l’Association des écrivains et artistes paysans (AEAP) la parution de ce livre, sa présidente le présentait comme « incontournable pour tous les écrivains paysans mais aussi pour tous ceux qui s’intéressent à la ruralité ».

Le 29 septembre, le quotidien La Montagne s’attachait au fait qu’« écrit à quatre mains », il a pour auteurs le vice-président de l’AEAP et « une paysanne des Hautes-Côtes de Bourgogne, militante du monde rural ».

La première partie, « Des écrivains prolétariens aux écrivains-paysans », porte l’empreinte des recherches sociologiques et publications de Claude Chainon. L’association est positionnée dans une double filiation : les écrivains prolétariens avec Henry Poulaille, les écrivains-paysans avec Charles Bourgeois.

La seconde partie, « Les écritures paysannes », place Chantal Olivier dans la lignée des études de Rose-Marie Lagrave (Le Village romanesque, 1980) et de Marion Sorin (L’Association des écrivains-paysans ou La Littérature au vingtième siècle, 1986).

Le livre vise trois objectifs : rendre compte de l’histoire de l’association depuis sa fondation, sous le nom d’Association des écrivains-paysans (AEP) en 1972 ; analyser à partir de mots-clés les écrits de ses membres en s’intéressant aux permanences et évolutions ; faire connaître les écritures paysannes. L’expression « écritures paysannes » est tant présente qu’on peut s’interroger sur son usage par le passé. Les deux auteurs la déploient comme un concept. Elle est liée à l’expression « écrivain-paysan » mais, dans le champ sémantique, la dépasse.

En publiant cet ouvrage de référence, Chantal Olivier et Claude Chainon ont fait œuvre de passeurs, de médiateurs pour le 21ème siècle. Ce livre concerne, en effet, actuellement, tous ceux qui s’intéressent à la ruralité. Sa place est dans les médiathèques, les établissements d’enseignement agricole tout autant que les bibliothèques universitaires, les centres d’études, afin qu’émergent, à l’appui de la collecte et de la conservation du patrimoine archivistique et livresque des écrivains-paysans, des recherches, des perspectives, et des écritures nouvelles. La Montagne a annoncé à la suite de la parution des Écritures paysannes, la tenue en septembre 2018, à Vertaizon près de Clermont-Ferrand, du 46e congrès de l’AEAP et, à cette occasion, d’un colloque consacré à la littérature pro létarienne et aux écritures paysannes du monde, avec pour thème « l’humain dans le monde paysan ».

Jacques Chauvin, ethnologue, membre de l’Association des écrivains et artistes paysans
Site : http://www.ecrivains-paysans.com
Blog : https://blog.ecrivains-paysans.com

Les Ecritures paysannes, de l’utopie à la réalité. Chantal Olivier, Claude Chainon, 2017, 226 pages
Prix de vente : 18 €
Information, distribution, commande : chantalolivier21@gmail.com / claude.chainon@free.fr

http://www.informatique-agricole.org/adherer-maintenant-a-lafia/

 

Michel Boudaud en concert

Trois “Michel Boudaud  en concert”  à Bessines (Près de Niort) :  En effet, je vais faire une petite demie-heure en première partie de Michèle BERNARD et Monique BRUN. Je serai seul à la guitare avec presque uniquement des chansons toutes neuves que vous ne connaissez pas. ( moi -même , d’ailleurs je les connais à peine !!!) C’est un lieu et une association assez  récents qui méritent d’être soutenus.

LA  GRANGE BLEUE  présente:
 MICHELE  BERNARD dans “Un petit rêve très court “
MONIQUE  BRUN
MICHEL  BOUDAUD   en première partie
SAMEDI  3  FEVRIER à 20H30 
SALLE DE LA GRANGE
79 BESSINES  (sud-ouest de  NIORT)
Réservations    05 49 09 15 22   ou  06 83 21 24 88
                                                                        A  Bientôt              Michel Boudaud

Marc Boutin nous conseille

Notre adhérent Marc Boutin, malgré son âge est un membre très actif de notre association qu’il informe régulièrement des évènements qui ont lieu dans le Nord de la France et des réflexions qui l’ont intéressé.
Il nous conseille:
Le Film LE CHAMP DES POSSIBLES
A revoir sur You Tube: Le Champ des possibles
A rechercher sur France 5 : Le Monde en marche
Le livre LA Ferme aux 1000 terroirs, Editions Chêne,
d’Olivier Nouaillas.
L’article dans La vie Réinventer l’Agriculture.

Merci pour ce partage

Le Lien des écrivains et artistes paysans – Janvier 2018

Notre bulletin annuel vient de paraître et vous pouvez le consulter sur notre site internet dans la rubrique publications.
www.ecrivains-paysans.com/publications
Ce numéro consacre une large place au lien intergénérationnel entre écrivains-paysans et élèves de lycée agricole, à travers le concours d’écriture réalisé à St-Maximin (83)

Du côté du Web et de l’informatique agricole

Merci à Monsieur Guy Waksman de présenter notre association dans le N° 2 de son hebdomadaire qui compte 28000 abonnés, auquel je vous conseille vivement d’adhérer si vous voulez recevoir par mail régulièrement des informations complètes sur notre agriculture.

Littératures paysannes


L’Association des Écrivains et Artistes Paysans
Fondée en 1972, l’AEAP, depuis 46 ans, réunit des auteurs et artistes d’inspiration rurale de sensibilités diverses, provenant de différents terroirs et s’exprimant dans des genres littéraires et arts variés.

Ses adhérents ont éprouvé le besoin de se réunir pour :

-Témoigner, à travers leurs créations, de la vie rurale en regroupant plusieurs centaines d’ouvrages au sein d’une même bibliothèque, accessible en ligne sur le site : www.ecrivains-paysans.com

– Transmettre les valeurs de la Terre et leur attachement à la nature en allant à la rencontre des citadins lors de diverses manifestations : Salon de l’Agriculture à Paris, Festival du Livre de Mouans-Sartoux et fêtes régionales. Infos sur le blog : https://blog.ecrivains-paysans.com

Contact : Jacqueline BELLINO
Mél : jbellino(a)neuf.fr

Merci par ailleurs d’apprécier notre bulletin

Félicitations pour votre lettre que je lis régulièrement, toujours très intéressante…
Contact : Jacqueline BELLINO, Présidente de l’Association des écrivains et artistes paysans
Mél : jbellino(a)neuf.fr

De la part de Michel Boudaud, paysan-chanteur-poète vendéen

Une réflexion (qui n’engage que lui) que Michel Baudaud nous fait partager et qu’il nous invite à commenter. Ne vous en privez pas!

D’Ormesson  et  Hallyday.

« J’endors mes sons ! » Il parait que ce sont les dernières paroles de Johnny Hallyday, en hommage à son malheureux prédécesseur ! Au- delà du jeu de mot un peu facile, il m’est, par contre un peu difficile de comprendre l’idolâtrie des foules pour ce chanteur qui n’avait, à mon avis, que d’exceptionnelles qualités vocales et scéniques, mais n’a jamais rien écrit ni ébauché , voire témoigné d’une philosophie de vie qui puisse être une éventuelle référence. Au contraire, il a amassé une fortune (en grande partie évadée fiscalement !) sur le dos du peuple, en échange du droit au rêve et à des tonnes d’esbroufe amenées par camions entiers. Est-ce de cela qu’on a le plus besoin aujourd’hui ?

Evidemment, il faut des chansons pour faire la fête, mais aussi, comme dans  la littérature, le cinéma ou le théâtre, il y a des chansons qui racontent des histoires, des événements, qui éveillent et magnifient des sentiments, bref des chansons de paroles auxquelles on peut souvent ajouter le qualificatif de « poétiques » quand les mots choisis ou leur agencement entre eux provoquent d’eux-mêmes de l’émotion. Hélas, il faut remonter à l’époque des Brel, Brassens, Ferré, Ferrat, Barbara ou Leclerc pour entendre sur les ondes  ce genre de chansons qui ont  pourtant « élevé » plusieurs générations !Le cinéma, en France, même dans sa diversité, est d’un très bon niveau, avec des sujets pointus, ardus quelquefois, ardents souvent, pourquoi la chanson qui « correspond « à ce cinéma-là a-t-elle disparu des médias ?Pourquoi, quand il y a « besoin », dans une émission,  d’une chanson belle ou sérieuse, ou explicite, il faut encore puiser dans ces répertoires précités ?

Est-ce que la source est tarie ? Est-ce qu’elle n’est plus audible parmi  les décibels des orchestrations d’aujourd’hui  derrière lesquelles on ne comprend qu’un mot sur quatre ? Pourtant, quand  « ils »voient qu’on ne comprend pas, « ils » répètent dix fois la même chose ! Mais, quand on peut lire les paroles, on est souvent stupéfait du niveau de l’écriture, de la scansion…Par ailleurs, pour certains auteurs qui ont écrit des centaines de chansons, on peut se poser la question d’une production  à la chaîne, tubulaire et adaptée au consommateur avec des refrains répétitifs, ( comme la pub, quoi !). Lors d’interview de ces artistes, « on » parle du nombre de C.D vendus, du « genre de  musique,  etc… mais souvent, rien sur le contenu, et pour  cause ! ! Les médias ne sont-ils que des relais publicitaires à une production de masse et vide de sens ? (Delahousse recevant Vianney dans son journal, quel intérêt vraiment ?).Il faudrait une émission comme « Le masque et la plume »sur la chanson pour offrir  aux auditeurs le répertoire contemporain le plus large possible et l’aider à un  meilleur discernement. Utopique sans doute ? Les maisons de disques et  les « ramasseurs » de  droits d’auteur à la pelle veillent.

Pourtant, certains et certaines chantent encore des chansons qui ont du sens, qui veillent et émerveillent et que l’on peut même  reprendre à  son compte ! (Vous avez essayé de reprendre les chansons dites modernes ?) mais, les médias les ignorent, même quand ils meurent .( Quelle presse pour Allain Leprest, Luc Romman ou Jean Vasca par exemple ?)

« On » dit que si Brel et les autres arrivaient aujourd’hui, ils ne perceraient pas ! Cela pose question non ? Pourtant, Julos Beaucarne, Michelle Bernard, Philippe Forcioli, Bernard Joyet et tant d’autres ont fait des œuvres qui méritent d’atteindre les oreilles et les cœurs, sans faire grand tort aux chansons en tubes !

Non loin d’ici, la voix de Jacques Bertin (reconnu, à ses vingt ans comme successeur de Brel et Ferré ) : « Nous sommes peu nombreux à veiller-Nous repoussons de toutes nos forces le sommeil- Et la lampe nous fait les yeux brillants- Nous tenons la lampe allumée, nous ne vieillissons pas ! »                                    …Et nous ne mourrons jamais ! Na !

L’AEAP présente dans “La France agricole”

Poursuivre l’œuvre de l’AEAP

Jacqueline Bellino préside l’Association des écrivains et artistes paysans depuis quatre ans. Elle l’a découverte au Salon de l’agriculture 2006. Créée en 1972, l’AEAP rassemble une centaine de personnes : écrivains, peintres, sculpteurs, compositeurs… de toute la France. Aujourd’hui, l’association souhaite tisser des liens avec l’enseignement agricole et continuer à valoriser le lien de l’homme à la terre. Elle lance un appel à textes aux paysans du monde.

En savoir plus : www.ecrivains-paysans.com ou www.jacquelinebellino.com