Bonjour à tous
Au risque de devenir une (mauvaise) habitude, je vous fais part du décès subit, ce lundi, de Michel Bülher, chanteur suisse très attachant. Je vous joins “L’espoir”
De mon côté, il y a de l’espoir puisque mon calendrier de concerts maintient sa jauge de presque deux concerts par mois en moyenne. C’est dû (j’espère !) aux bons retours venus des prestations précédentes. A Meung sur Loire, ma deuxième partie (assurée par Bernard Joyet) était très belle, mais la première n’était pas mal non plus. C’était même écrit dans le journal avec un adjectif que ma modestie m’interdit de vous citer ici.
Evénements à venir:
Concert dimanche 13 Novembre Au Bignon (44) à 15 H Salle communale
Escapade parisienne le 19 pour une “nomination” au prix international “Arthur Rimbaud”
C’est ma chanson “Bois flottés” qui a été retenue. Bon! J’en profiterai peut-être pour faire un tour au Forum Léo Ferré et voir des ami(e)s de la chanson.
Concert (privé) 26 Novembre à la MDQ de la Vallée Verte de La Roche sur Yon
Concert le Vendredi 9 Décembre à Tusson (Charentes) à 18H30 (Rés: 06 22 81 22 91)
Première partie poétique assurée par JDanne, Francis Bélliard et Daniel Liamin
Par ailleurs, mon recueil “Sous l’écorce” est désormais dans les mains de Carole Poujade
pour relecture, recorrection et remise en pages. il y a plus de quarante poèmes et chansons, des photos, une préface et une postface! La totale. Je vous joins la (vraiment) dernière en vous remerciant de votre ècoute et de votre soutien.
Je vous souhaite un bel hiver à 19 degrés ou de force!
A bientôt
Michel
La vitre
Dans le reflet de ma fenêtre
Je me suis regardé rêver
Mais une vitre était brisée
Alors j’ai pu y reconnaître
Le chemin creux et cet automne
Qui saigne dessus la forêt,
Le vent avec son cran d’arrêt
Ne compte plus les coups qu’il donne.
J’aperçois un soleil qui penche
Mais je lui connais trop d’orgueil
Pour qu’il daigne franchir mon seuil
Et me justifier mes nuits blanches.
J’invite Madame la Lune
Qui s’assoit sans plus de façons
Sur le toit bleu de ma maison
Mais rien, au- dedans, ne s’allume
Au ciel, j’ai largué la grand-voile
Pour une ultime nuit d’été
Mais aucun vent n’y vint souffler
Sur aucune braise d’étoile.
Il y a du gris sur les tempes
De la maison de mon voisin
Et déja l’échelle au sapin
Afin d’y accrocher des lampes.
Enfin, j’ai relu ce poème
Que j’avais confié au facteur
En espérant de tout mon cœur
Que tu me dises que tu m’aimes
Mais lorsque tu as lu ma lettre,
J’ai cru voir ton doigt aussitôt
Dessiner la tête à Toto
Dans la buée de ta fenêtre.
Lors j’ai plié mon rêve en quatre
Et dans ces images ténues
Mon visage est réapparu
Comme un marmouset gris dans l’âtre.
Si l’automne m’a tant froissé,
L’hiver peut se garder sa science,
Ses courants d’air puisque je pense
Que ma vitre n’est pas brisée.
Merci Michel pour ces belles paroles et je te souhaite plein de succès lors de tes prochains concerts.
Belle fin d’automne (actuellement il fait 17° en saumurois) et bel hiver à tous également.
Merci Michel pour cet hommage Michel Bühler. Belle vidéo, où la nostalgie nous guette et l’image du poète restera. Bonne soirée à Paris. Tu nous raconteras dans un prochain billet. Amitiés.