Marcel Marloie, glaneur pour l’AEAP

Emporté par notre réflexion commune sur l’avenir et l’ouverture à l’International de l’AEAP, plus rien n’arrête Marcel dans sa quête d’idées pour nous faire aller de l’avant. L’AEAP lui est reconnaissante pour cette implication.

Comme les glaneuses de Millet, se préparer pour affronter l’hiver jusqu’au nouveau printemps

Juin est à Paris le mois privilégié pour le glanage d’informations, d’éléments de réflexion et de contacts dans des assemblées générales, des colloques, des journées d’études. C’est ainsi que je viens de participer à l’AG d’AVSF (Agronomes et vétérinaires sans frontières), au congrès annuel de la Société française de prospective et à une journée d’études de l’IRAM (Institut de Recherches et d’Applications des Méthodes de développement).

D’abord, je vous résume quelques idées qui peuvent nous concerner pour définir nos orientations à venir, sans entrer dans les détails et les références biographiques.

1/ selon la Société française de prospective, nous serions en ce début des années 2020 dans une période désarroi, qui serait suivie par plusieurs dizaines d’années de réorganisation des modes de pensée ; c’est un moment charnière de l’histoire de l’humanité où se recombinent les rapports entre l’Humain, la Technologie et la Nature, et nous faisons face aux trois défis majeurs que sont le changement climatique (avec l’érosion de la biodiversité), les affrontements géopolitiques et les guerres culturelles.

2/ Dans ce monde en rupture, l’expérience du passé compte peu ; la reprise en mains de notre destin nécessite de nous associer pour co-créer. C’est en cela que les artistes et les écrivains peuvent avoir une petite utilité. Du point de vue de la méthode, une organisation australienne a expérimenté une co-création par un processus itératif (un dialogue en boucle) entre des acteurs de la société, des chercheurs, des artistes. Je n’en sais pas plus pour le moment mais il y a peut-être quelque chose à tirer pour les collaborations que nous envisageons avec nos partenaires actuels et futurs.

Ensuite voici quelques contacts intéressants que j’ai pu ramasser :

– IRAM, François Doligez qui anime un gros travail sur l’histoire de cette noble institution, grâce à laquelle nous pourrions peut-être recueillir des témoignages, histoires de vies, récits de vie de gens qui se sont engagés dans l’appui aux organisations paysannes africaines ; là on est dans le passé, mais avec des gens qui regardaient vers le futur.

– FAO, Marie-Dominique Monnier qui coordonne à Rome au siège à Rome un observatoire des agricultures du monde, et qui pourrait semble-t-il nous aider à élargir notre ouverture à l’international.

Auquel il faut ajouter le directeur d’AVSF Frédéric Apollin qui habite le même immeuble que moi, et avec lequel nous sommes convenus de réfléchir à ce que nous pourrions faire ensemble, sachant qu’une réflexion avait été conduite en ce sens avec René Billaz il y a une dizaine d’années  et que la bonne formule n’avait pas été trouvée.

Marcel M. le 30 juin 2023

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *