Après les périodes difficiles, les deuils, les chagrins et la peur… Après les rigueurs de l’hiver, le froid, le vent, la neige, les frissons… Viendra le printemps et le renouveau de la nature… Puissions-nous patienter et nous préparer à revivre… Charles
Tous mes meilleurs vœux à tous les Ecrivains-paysans et leur famille. Prudence, vigilance et espérance pour 2021. L’homme est dans la société, mais la société est dans la Nature. Cette Nature, il faut la préserver pour continuer à en profiter.
Aux écrivains et artistes paysans, à leur famille, à leurs amis. Que cette nouvelle année nous garde en bonne santé. Puisse-t-elle nous apporter la sérénité propice à l’inspiration.
Finissons cette année difficile sur une bonne nouvelle: Patrick De Meerleer nous propose un nouveau titre. Avec la parution de LaFille du métayer nous retrouverons sa marraine, découverte dans L’Adieu aux vaches. Avec le même plaisir, n’en doutons pas.
Que cette publication en annonce de nombreuses suivantes pour l’année 2021 de l’AEAP
Les obsèques de Francis Marquet auront lieu mercredi 16 décembre, une messe sera célébrée à 14h à Vergigny, dans l’Yonne (89). Elles seront célébrées dans l’intimité, par respect des mesures sanitaires en cours. L’AEAP s’associe à ce deuil par un envoi de fleurs, symboles de notre attachement et de notre chagrin.
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de notre ami Francis Marquet qui fut pendant 27 ans le trésorier de l’AEAP. Apprécié de tous pour sa gentillesse et son dévouement, ce fidèle de tous nos congrès vient de nous quitter trop tôt, à l’âge de 65 ans; c’est une grande perte pour notre association. Repose en paix cher Francis, nous n’oublierons pas ton sourire, ta bienveillance et ta jovialité.
A sa famille, nous présentons nos plus sincères condoléances.
Voilà, ça fait un certain temps (voire plus!) que je vous ai écrit, mais, la crise sanitaire engendrant naturellement une crise de foi, le cœur n’y était pas vraiment.
Les concerts étant tous » larmes » au pied, ce n’est pas très motivant pour l’écriture.
Je vous joins malgré tout « Reste encore un peu », chanson qui défile assez vite, avec des vers de cinq pieds, ( rare, comme chez les moutons) et uniquement des rimes masculines. Pourquoi ce choix d’écriture? D’abord, ce n’est pas un choix et d’ailleurs, est-ce bien de l’écriture? C’est venu assez vite et sans péridurale: un peu d’élagueuse pour la clarté et un peu d’embroussailleuse parce que c’est la saison, et voilà… Là-dessus, et un peu à côté aussi, une musique extraordinaire de banalité, qu’on peut un peu comparer à… « Ah non quand même! » ou bien à… »Encore moins! » peut-être à…
« N’importe quoi ! » donc disais-je, une musique incomparable!!!
J’ai, sous mon coude, une pile de recommandations, et je vous en propose deux .
D’abord, je vais suivre le conseil de l’ami Jacques B. qui, au moment du décès de Juliette Gréco, nous invitait à écouter Cora Vaucaire dans » Trois petites notes … » (Colpi et Delerue). C’est doux et fort en même temps, et, regardez bien, on dirait que son visage change de couleur pour vivre la chanson. C’est pourtant en noir et blanc !
Je vous propose une deuxième version, enregistrée en 1951 par le duo « Marc et André ». Evidemment, c’est moins interprété que ce qu’a fait Cora Vaucaire, mais, en duo, il faut être bien ensemble, s’il n’y en a qu’un qui est ensemble, ça peut faire bizarre!
André Schlesser était le mari de Maria Cazarès. Si je vous mets cette version, c’est très personnel, c’est parce-que j’ai eu le privilège de rencontrer Marc (Chevalier) chez lui, à Chateauneuf du Pape dans les années 80 . En fait, Marc était le prof de chant (vénéré !) d’un ami, Jean Georges, qui, lui, était passé par chez nous en 1977, avec femme et enfant, au cours d’un tour de France en roulotte (à cheval, puis à pieds) par étapes, l’été, le tout étalé sur une vingtaine d’années!. Il donnait des spectacles de chansons « Montmartroises » et de mimes, et, tous les deux ans, montait une évocation historique avec les gens du pays, sur son trajet. Jean Georges était né à Montmartre et avait commencé le cabaret avec Ferrat et Barbara. Peut-être, parmi vous, quelques-uns ont croisé ce troubadour…(Bises à Rose et Lucile.) Marc et André
J’espère recommencer les concerts bientôt et vous y rencontrer avec des musiques im…parables…
Portez-vous bien.
Michel
Reste encore un peu Michel Boudaud
Reste encore un peu, Le soleil ne peut Pas nous voir d’ici Qu’il soit à midi Au-dessus de nous Et si un vent doux Tire tendrement Quelques rideaux blancs Aux fenêtres bleues, Ce sera tant mieux! (3) Qu’il aille plus loin, Faire le malin, Avec ses rayons D’une autre saison Que l’automne-là Qui met dans nos bras Des jattes de buis, Des paniers jolis Recèlant les plus Beaux fruits défendus Qu’il nous fut donné De mettre au cellier, Quand l’hiver venu, De neige vêtus, Nos petits jardins, Presque mitoyens, Trouveront la paix Des manteaux épais Qui effacent tout, Même les cailloux, Même les murets Qui les séparaient, (3) Même le sentier Tout ébouriffé, Qui s’en va là-bas, Et n’en revient pas De te voir ici, S’est tout rétréci, Comme si les genêts Curieux, parvenaient, Sans le moindre vent, A se pencher quand Quelqu’un s’enhardit Au bord de la nuit. (3) Et sur le toit bleu, Le flot langoureux Des lourdes fumées Cherche un escalier, Il n’y en a point, Sinon, pensez-bien Que je l’aurais pris Pour le paradis, Sans me presser trop, Car quand il fait beau, Mon p’tit ciel à moi Est bleu par endroit Et rouge souvent Quand, au soir couchant, Dans la cheminée, Des sarments fripés, Des bûches fendues Se sont dévêtus Pour passer la nuit En tisons rougis. (2) Dans mon coeur aussi, Il y a du feu, Reste encore un peu. (3)
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Le secrétaire de l’AEAP a été invité à parler de ses derniers ouvrages sur un plateau télé. Il en a profité pour présenter notre association, en la replaçant dans son contexte historique et pour annoncer (déjà!) notre prochain congrès.
Le congrès 2020 restera à plus d’un titre dans les annales de l’AEAP.
Tout d’abord à cause des turbulences qui l’ont entravé : Covid, annulation de l’hébergement en dernière minute, désistements et pour finir la pluie.
Et pourtant, quel beau congrès !
Beau parce qu’il a réuni des participants particulièrement motivés, prêts à prendre des risques pour ne pas manquer cette manifestation devenue au fil des ans incontournable.
Beau par la présence de trois nouveaux membres que nous avons eu le plaisir de découvrir jour après jour : Pierre, Michel P et Hervé.
Beau grâce à l’organisation sans faille de Norbert et Laurence qui, malgré les distances, n’avaient rien laissé au hasard pour nous concocter un programme des plus intéressants malgré les mesures barrières et les précautions imposées. Qu’ils soient ici chaleureusement remerciés pour leurs compétences, leur implication et leur indéfectible bonne humeur.
Beau par la qualité des intervenants, plus passionnés les uns que les autres, qui nous ont permis de saisir l’âme de leur région et la philosophie de leurs réalisations.
Beau par les paysages somptueux que nous avons pu découvrir dans un automne incandescent voilé de brumes qui, sous la pluie, se dotaient à notre passage de charmes mystérieux.
Enfin, beau grâce à Patrick et Michèle qui ont su resserrer nos liens autour de l’écriture qui nous réunit : lectures de textes, comme d’habitude, mais aussi échanges sur nos publications et, pour finir, un atelier d’écriture ludique qui ne s’est pas pris au sérieux tout en révélant nos diverses sensibilités.
Certains d’entre vous ont peut-être regardé hier soir (28/10) l’émission « La chasse au trésor » sur France 3. Pour ceux qui n’ont pu être présents, mais aussi pour permettre à nos congressistes de redécouvrir les lieux que nous avons visités sous le soleil, je conseille à ceux qui l’auraient loupé de regarder ce reportage en Replay. Vous y retrouverez Besançon, la cathédrale de Fort Antoine (fruitière), la ferme de Gustave Courbet et la Loue, le lac de Saint Point etc… https://www.france.tv/france-3/la-carte-aux-tresors/2019751-le-doubs.html
C’est avec une intense émotion que je partage avec vous ce vibrant hommage à la vie et à l’œuvre de notre ami René Prestat, qui vient de m’être transmis. Réjouissons-nous d’avoir eu le privilège d’avoir connu un tel homme et un tel artiste.
Guy Waksman, qui transmet régulièrement nos infos sur sa lettre hebdomadaire largement diffusée, nous informe de la publication de l’ouvrage auquel il a contribué:
L’an dernier l’AEAP a eu le plaisir de voir le prix de Poésie21 d’Aix en Provence décerné à notre adhérent Michel Boudaud.
À nouveau nous sommes sollicités par les organisateurs pour participer à ce concours. Espérons que vous soyez nombreux à répondre à cette invitation.
« Madame, L’an dernier nous avons attribué à M. Boudaud un prix pour son recueil de poésie. Il s’agit du Prix Poésie21 décerné dans le cadre de la Fondation Saint-John Perse à Aix en Provence. Nous avions beaucoup apprécié votre intervention et nous vous en remercions à nouveau. Nous sommes donc en mesure de relancer le Prix. Les règles sanitaires ont retardé jusqu’à maintenant notre projet.
Le concours est donc ouvert jusqu’au 15 octobre, le Prix sera décerné le vendredi 4 décembre. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site de la Fondation ainsi que sur www.Poesie21.org En vous remerciant de votre aide à diffuser l’information si vous le désirez Guy Vincent »
Le concours de rédaction « Sur les chemins de l’école » organisé par l’ethnopôle Garae a donné les résultats suivants:
Catégorie Adultes : 1er prix : Alain Vidal 2ème prix : Michel Pontoire 3ème prix : Aurélia Potot (alias Jacqueline Bellino) 1er accessit : At Peyrat 2ème accessit : Henri Noubel
Catégorie Enfants : Lauréate : Nina Combret 1er accessit : Lisa Jimenes 2ème accessit : Rose Saïsset
La remise des prix s’est étalée sur les 2 journées du 18 et 19 septembre afin de respecter les mesure de distanciations. Les textes primés ont été lus par les auteurs présents, entrecoupés de textes d’auteurs connus sur le même thème. Pour l’AEAP, qui comptait 2 lauréats sur les 3 premiers prix, il fut émouvant d’entendre Emile Guillaumin, père spirituel de tous les écrivains paysans, en première lecture.
Les textes primés sont exposés au Musée de l’école de Carcassonne. L’AEAP remercie le GArae pour cette belle initiative et tout particulièrement Sylvie Sagnes et Christine Bellan, les organisatrices.
Plus de 300 ouvrages sur 700 du fonds AEAP sont désormais répertoriés en ligne mais aussi classés par thèmes et consultables au GArae (Maison des Mémoires) à Carcassonne.
Merci à Christine Bellan, documentaliste pour ce travail remarquable et bon courage pour ceux qui restent encore à traiter.
« Après une treizaine de billets depuis le 15 mars, j’ai fainéantisé dur!!! J’ai quand même des petits concerts qui sont maintenus ( l’avantage d’être petit!): – Vendredi 25 septembre à Charroux (86) Rés: 06 81 57 89 42
– Le 18 janvier 2021 en Vendée (mais je crois que c’est une soirée privée, à vérifier) J’ai aussi et quand même deux ou trois nouvelles chansons… »
Que nous découvrirons lors de notre congrès dans le Doubs.
C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris que la progression du COVID dans notre département a eu raison de la bonne volonté et des énormes mesures mises en place par les organisateurs et les 270 bénévoles qui ont travaillé tout l’été Pour que le festival puisse avoir lieu.
L’AEAP perd ainsi une bonne occasion de réunir quelques uns de ses membres autour de réflexions passionnantes et d’agapes chaleureuses.
Espérons maintenant que notre congrès puisse être maintenu.
L’AEAP y tiendra son stand, sur l’emplacement du jeu de boules. Plusieurs écrivains paysans dédicaceront leurs ouvrages. A bientôt
? RV au 33e Festival du livre de Mouans-Sartoux, 2-3-4 octobre 2020 !2-3-4 octobre 2020 33e Festival du livre de Mouans-Sartoux Sur le thème : Nouveau monde ?? Nous sommes heureux de vous annoncer que le 33e Festival du livre de Mouans-Sartoux aura lieu les 2-3-4 octobre, sur le thème Nouveau monde ?Nous avons l’autorisation de l’organiser en respectant le protocole sanitaire strict de l’ARS et de la préfecture parmi lesquelles : jauge de 4000 personnes en même temps dans le périmètre, tous les stands en extérieur, port du masque absolument obligatoire, usage du gel hydroalcoolique et distanciation dans les files d’attente.Et sous réserve de l’évolution du contexte sanitaire. Cette année encore, l’équipe du festival du livre et les 250 bénévoles mettront toute leur énergie pour partager avec vous 3 journées exceptionnelles. Pour que la réussite soit au rendez-vous des 2-3 et 4 octobre nous comptons sur chacun.e d’entre vous afin que nous nous adaptions tous aux conditions sanitaires actuelles. Bien entendu, nous suivrons avec attention l’évolution de la situation sanitaire et prendrons les décisions que celle-ci imposera le cas échéant. Un festival tout en extérieur sur le boulevard piéton Pour respecter les règles sanitaires le festival prendra une forme nouvelle. Pour aller à la rencontre de vos autrices et auteurs préféré.e.s, des éditeurs, des libraires, vous aurez pour vous tout l’espace public extérieur. Tous les stands se tiendront sur le boulevard piéton et sur les places jusqu’au parc du château, comme un village de tentes, ouvert, en plein air : littérature, jeunesse et Ados, BD, citoyen, régions-poésie- beaux livres, bouquinistes. Un festival entièrement gratuit par solidarité avec tous les professionnels du livre et gratuit pour le public ?.Un avant-goût du programme :Parmi les autrices et auteurs : Nancy Huston, Edgar Morin, Laure Adler, Guillaume Musso, Ariane Ascaride, Ernest Pignon Ernest, Bernard Werber, Charline Vanhoenacker, Vanessa Springora, Magyd Cherfi, Muriel Barbery, Daniel Cueff, Benjamin Stora, Myriam Benraad, Gérard Mordillat, Isabelle Delannoy, Gilles Clément, Susan George, Pierre Ducrozet, Fatima Besnaci-Lancou, Alain Damasio, Noël Mamère, Jacques et Valeria Salomé, René Fregni, Olivier Duhamel, Thomas Porcher, Philippe Meirieu, Jean Viard, Gilles Vanderpooten, Denis Lairon… ainsi que de nombreux auteurs de notre region. BD : c’est l’année de la BD ! Parmi les 30 auteurs BD, Kid Toussaint, Fabrice Erre, Jean-Luc Deglin, Jorge Bernstein, Brice Cossu, Mélissa Anthunes, Jacques Ferrandez, Aurélie Guarino, Alexis Santenac, Serge Annequin , Michel Koeniguer , Pablo Velarde … Jeunesse : Parmi les auteurs jeunesse, Michel Piquemal, Lucille Placin, Justine Brax, Susie Morgenstern, Carina Rosenfeld, Jennifer Dalrymple, Julien Martiniere, Clarisse Lochmann, Evelyne Mary, Elsa Oriol, Taï-Marc Le Thanh… Débats, entretiens, films, Lectures, concerts, cafés littéraires auront lieu en plein air dans le parc du château et dans les salles de cinéma avec une demi-jauge… Cette année, c’est le festival qui ira dans les écoles, collèges et lycées à la rencontre de son jeune public pour des rencontres organisées avec les enseignants sur inscription et dans la limite des possibilités. Le festival commencera le vendredi à 14h pour se poursuivre tout le samedi et tout le dimanche, de 10h à 19h.Un festival qui dépend de nous et de vous : des consignes à respecter ! Les conditions de sa tenue et de sa réussite sont impératives et s’imposent à tous : Elles sont à respecter à la lettre, pas plus de 4000 personnes en même temps dans l’espace du festival et le port du masque obligatoire pour tous à partir de 11 ans. Pour faciliter et maîtriser l’accès au festival, 7 grandes entrées piétonnes seront aménagées avec comptage électronique des entrées et sorties. Lorsque le seuil de 4000 sera atteint, l’accès ne sera possible qu’au fur et à mesure des départs du public présent. Nous afficherons en temps réel le nombre de présents sur le Facebook et sur le site du festival pour vous en informer. Ce sont les associations sportives de Mouans-Sartoux, qui, main dans la main avec l’équipe culturelle et la ville, vous accueilleront. Le port du masque sera absolument obligatoire pour tous (dès 11 ans), exposants, auteurs, public, organisation. SANS MASQUE, L’ACCÈS AU FESTIVAL SERA IMPOSSIBLE. L’amende est de 135€ ! Les forces de sécurité, Gendarmerie Nationale et Police Municipale y veilleront. Le gel hydro alcoolique sera à votre disposition sur les stands et aux entrées. Une attention particulière sera portée au respect des règles de distanciation physique (1 mètre) dans les files d’attente pour les dédicaces. Nous vous remercions de votre compréhension et par avance du respect de ces consignes.Un festival plein de promesses, riche de rencontres, d’enthousiasmes, de débats, afin de montrer que dans ce monde nouveau qui nous inquiète souvent, nous interroge forcément, toujours la vie invente.Marie-Louise GOURDON Maire adjointe à la culture de Mouans-Sartoux Commissaire du Festival du Livre Chevalière de la Légion d’honneur Chevalière des Arts et lettres Festival du Livre de Mouans-Sartoux Une organisation du Centre Culturel des Cèdres 77, allée des Cèdres 06370 Mouans-Sartoux
Les 18 et 19 septembre, le Garae remettra les prix du concours de rédaction « Sur le chemin de l’école ». Le 18 a 18h Jacqueline Bellino procédera à la lecture du 3ème prix attribué à Aurélia Potot (nom de plume d’un membre de l’AEAP). Le 19 à 15h, Michel Pontoire donnera lecture de son deuxième prix.
La date de clôture des inscriptions au congrès, initialement fixée au 31 août vient d’être repoussée au 15 septembre. Il est donc encore temps aux retardataires d’envoyer leur bulletin à Norbert Doguet. Nous comptons tout particulièrement sur ceux et celles qui avaient signifié leur souhait de participer en octobre lors du sondage et qui, à ce jour, ne se sont pas encore manifestés.
Pour ceux et celles qui trouveraient le trajet en voiture un peu long il est rappelé que l’on peut se rendre à Pontarlier en train où nous viendrons les chercher en voiture.
Je vous rappelle qu’étant hébergés dans un lycée toutes les mesures sanitaires relatives au Covid sont plus qu’ailleurs respectées, tant au niveau de la désinfection que de la distanciation et nous veillerons à leur application. Bien sûr les masques seront obligatoires. Sur place les gels hydroalcooliques seront fournis mais il est conseillé à chacun d’en avoir une petite fiole personnelle dans son sac à consommer sans modération.
Alors, dans ces conditions, ne nous laissons pas décourager et faisons en sorte que la vie continue et que l’AEAP poursuive son chemin en traçant son sillon de terroir en terroir.
Au grand plaisir de vous retrouver bientôt,
Votre présidente, Jacqueline Bellino
En rappel, notre programme et bulletin d’inscription:
Pour son 11ème livre, La terre des lavandes, l’auteur Marcel Grelet a situé la trame de l’histoire en Provence, sur les terres de Pagnol et Giono. Il y narre la vie de Magda, jeune Espagnole qui, en 1948, décide de fuir son pays natal pour échapper au chômage et au régime autoritaire de Franco, espérant se faire engager comme coupeuse de lavande. Mais dans ce paysage idyllique de Provence, les mentalités sont étroites. L’arrivée de la belle jeune femme est vue d’un mauvais œil. Face aux préjugés et avide de vengeance, Magda va devoir faire des choix… « J’ai effectué plusieurs séjours dans les Alpes-de-Haute-Provence sur le plateau de Valensole. Toute cette lavande m’a donné l’envie de raconter cette période, quand sa cueillette se faisait manuellement, confie l’auteur Herbergementais. J’ai rencontré beaucoup de locaux, dont Maurice Chaspoul, ancien conseiller général et libraire, une figure du pays. Ils m’ont transmis leurs souvenirs d’enfance. » Prochainement, une série de livres, dont les manuscrits sont achevés, devrait voir le jour, « dans un registre totalement différent de ce que j’ai pu écrire jusqu’à maintenant ». En attendant, Marcel Grelet est en pleine écriture d’un roman qui se voudra hybride, entre terroir et contemporain. L’auteur sera présent au salon littéraire Le refuge du livre, en forêt de Grasla aux Brouzils, les 29 et 30 août. Entrée libre. Informations supplémentaires : La terre des lavandes, roman, 300 pages. Collection Terre d’Histoires chez City Éditions.Ouest-France
Toujours attentive au monde des écrivains et artistes paysans la journaliste Alexie Valois vient de rédiger un bel article pour « La France agricole » sur le peintre Hervé Treuil, nouvel adhérent de notre association, que nous sommes fiers d’avoir accueilli parmi nous.
Certains adhérents n’ayant pas reçu le programme du congrès, envoyé par mail fin juillet à chacun, sachez qu’il figure sur notre site. Il suffit de cliquer sur l’annonce du Congrès de la page d’accueil puis sur Programme. Le bulletin d’inscription à retourner se trouve sur la dernière page du programme.
Si vous n’arrivez pas à ouvrir le lien ci-dessous, vous pouvez aussi me le demander par mail à jbellino@neuf.fr et je vous le renverrai.
Il ne reste plus que 2 semaines pour s’inscrire au congrès 2020 de l’AEAP qui aura lieu du 21 au 24 octobre prochain. Vous pouvez venir accompagnés de membres de votre famille ou d’amis.
Toute rétractation (même au dernier moment) sera remboursée.
Idem si le congrès devait être annulé par mesure sanitaire due au développement du Covid.
Mais restons positifs et continuons à espérer ces retrouvailles annuelles attendues avec impatience.
Marcel Grelet sera en dédicace à Riez (04 – Alpes de Haute-Provence), le samedi 15 août de 7h à 13 h et participera au salon d’Argentière-La-Bessée (05 – Hautes-Alpes), les 16 et 17 août.
A cette occasion il présentera ses deux romans qui se passent en Provence: Le Moulin des ombres et La Terre des lavandes.
Depuis quelques temps un dysfonctionnement du système de notre blog vous a empêchés de recevoir nos infos sur votre boîte email. Notre ami informaticien Clément vient de prendre des heures sur son temps de vacances pour installer un autre programme. Qu’il en soit ici vivement remercié. Vous recevrez donc désormais nos envois en temps réel et de surcroît… en français! Ce qui ne manquera pas de satisfaire les défenseurs de notre langue.
Je vous serais reconnaissante de laisser quelques commentaires sur les dernières publications afin de vérifier que tout fonctionne.
Et n’hésitez pas à m’informer de vos activités pour que je puisse les publier.
Tout d’abord, je me joins à tous les amis pour rendre hommage à Bernard Meulien qui nous a quittés il y a quelques jours. Gentillesse et talent sont les deux mots qui me viennent tout de suite à l’esprit. Je l’ai connu, comme beaucoup, par le disque (vinyle) des poèmes de Gaston Couté qu’il a enregistré avec Gérard Pierron. Puis nous nous sommes rencontrés et revus de temps en temps. Ce sera toujours, pour moi, le plus grand « diseur » de Couté, avec juste ce qu’il faut de gestuelle et ce petit patois de derrière les fagots, discret mais bien présent. Bref, une interprétation avec un grand respect de l’œuvre, tout en incarnant celle-ci d’une présence magnifique. Quand je dis du Couté, je pense toujours à Bernard et j’avoue même que j’essaie de l’imiter. Merci Bernard pour tout ce que tu as mis de toi dans les œuvres de Couté, de Corbière et de bien d’autres, et bon voyage dans des sillons interminables et fleuris.
De mon côté, trois concerts sont, en fin de compte, maintenus :
– le week-end du 18 septembre à Notre Dame du Marillais (49)
– le 25 septembre à Charroux (86)
– en janvier 2021 en Vendée.
Quelques concerts privés sont en projet pour la rentrée.
Ma recommandation du mois va vers Jean Poiret avec un pastiche de la « Valse à mille temps » de Brel. En ces temps incertains, où l’on parle beaucoup de relocalisation des productions, « La Vache à mille francs » dénonce avec humour la spéculation faite sur le dos des producteurs par un système commercial complexe et obscur. Les paysans se trouvent souvent pieds et poings liés vis-à-vis des négociants privés et même des coopératives. Il pourrait y avoir un petit goût de la « Vache et le prisonnier », sauf que toutes les vaches ne s’appellent pas Marguerite. A l’époque, toutes les vaches n’étaient pas encore noires et blanches, les télés, si !
Ma chanson toute neuve aurait tendance à s’appeler « Le soir » et elle parle du soir ! La mélodie est simple, voire banale, mais je change de tonalité à chaque strophe, je commence en Mi mineur à la cave pour finir en Sol majeur au grenier ! Bon, moi ça me plaît assez, c’est déjà pas mal. Après, j’espère que vous pourrez voir cela, un jour, de vos propres oreilles.
Je vous souhaite un bel été.
Michel
LE SOIR
Quand je devrai compter mes pas, Quand mes pas n’auront plus de routes, Quand la pluie n’aura plus de gouttes, Quand je pourrai tendre les bras, Quand mes bras n’auront plus de doutes, Ni plus de liens, ni plus de clous, (2) Aux forges du soleil couchant, Je tisserai des draps de brumes Afin que les charbons ardents, (2) Laissent à mon coeur un peu de sang Qui n’aille couler à l’enclume Où résonnent ses battements, (2) La nuit venue, je partirai, Lorsque les étoiles ensemencent Les champs blonds d’un grand ciel de blé, (2) J’attellerai le grand chariot Et j’éclairerai le silence Avec des gerbes de flambeaux (2) J’irai vers toi, mon évidence.
Le kiosque des Écrivains de la Côte a repris place sur le cours des Dames de La Rochelle.
Voilà déjà plus de vingt ans qu’il revient comme les hirondelles à la même place. Il est connu, attendu, il est une institution sur le vieux port de La Rochelle. Il y en a pour tous les goûts: romans policiers, historiques, romans qui évoquent la vie dans toute sa splendeur, carnets de voyages, romans locaux. Bref, tous les genres et pour tous les goûts. Les écrivains présents sont un groupe d’amis, (depuis le temps), qui fidélise à force un lectorat qui nous rend visite pour voir les nouveautés. Certains sont du coin et d’autres viennent de toute la France. La preuve, l’année dernière à Mouans-Sartoux, une dame m’avait reconnu car elle m’avait déjà acheté un livre au Kiosque. Si vous passez par-là cet été, venez nous voir, on a toujours des choses à dire, des livres à feuilleter… et du gel hydroalcoolique… non, pas pour boire! Pierre Yborra.
On y trouve même un écrivain paysan! Ne le manquez pas.
Pour ceux qui ont aimé l’Enclave Absolue, Athwen, Jason le Chercheur, Ennekko et les Dames, voici la suite de leurs aventures, entre la douceur de L’Enclave et les Terres Froides, à la recherche de Iona, la disparue.
Vous pourrez en suivant le lien les retrouver et partir avec eux….
L’AEAP a le plaisir d’accueillir comme membre actif, l’écrivaine Annie Manette, d’Aix-en-Provence, après avis favorable du comité de lecture.
Annie nous a connus il y a plus de 20 ans sur le Salon de l’agriculture où elle-même était chargée de la promotion des produits agricoles de la région PACA, en tant que chargée de mission de la Chambre d’agriculture régionale.
Aujourd’hui elle consacre sa retraite à l’écriture. Elle a publié des contes pour enfants : « Les poules noires ont disparu et le loup végétarien » et « Le secret de la chouette ». Mais aussi une biographie de la mère de Paul Cézanne « Reflets de vie ».
L’exposition « Hexagone » à Paris-Gare de Lyon présente des clichés de deux photographes qui ont sillonné pendant 3 ans notre pays à la rencontre des Français.
René Prestat expliquant avec passion son travail de sculpteur à René Houlé (2008)
C’est avec une infinie tristesse que nos pensées se tournent vers sa famille si cruellement atteinte.
René était notre ami comme il était l’ami de tous: des êtres humains dans leur globalité mais des enfants surtout, des animaux et tout particulièrement des chevaux, de la nature et de cette Terre nourricière si malmenée à laquelle il dédiait sa dernière oeuvre en cours.
Il portait sur le monde un regard d’enfant, aussi pur qu’émerveillé et lorsqu’il nous parlait de ses œuvres, c’est un grand poète qui s’exprimait, avec cet humanisme, cette sensibilité et cette délicatesse qui le caractérisaient et qui nous fascinaient.
Son départ brutal est une grande perte pour notre association et pour l’Humanité. Heureusement son oeuvre colossale continuera à témoigner de la beauté du monde et de l’amour universel.
Le journal « La vie agricole », vient de publier un article d’Alexie Valois sur Marcel Grelet. Une occasion pour l’AEAP de remercier Marcel de s’acquitter avec sérieux et efficacité de sa tâche de secrétaire de notre conseil d’administration, tout en se consacrant à ses travaux d’écriture et à ses cultures potagères. A bientôt pour un prochain roman.
Court billet aujourd’hui car j’étais en vadrouille ce WE ! J’ai une nouvelle chanson, mais qui a besoin de retouches, donc je ne vous la montre pas déjà. Na! Et désormais, je pense passer à un billet mensuel, ce qui me permettra (peut-être) de fignoler un peu plus. J’ai des propositions à vous faire, qui me semblent intéressantes, mais je ne trouve pas les enregistrements que je souhaite.
Je vous propose aujourd’hui « Chanson Plus Bifluorée » avec « Général à vendre » de Francis Blanche. Ce groupe, composé de quatre chanteurs au départ (trois, maintenant) a pastiché de nombreuses chansons françaises. Il est considéré comme l’héritier des « Frères Jacques », avec de grandes qualités vocales et scéniques.Vous pouvez bien sûr aller voir d’autres œuvres comme « Le moteur à explosion » ou « Aimé » etc… Par les temps qui courent, les chanteurs » à voix » n’ont plus tellement voix au chapitre, dommage !
Nous apprenons avec grand plaisir que l’écrivain paysan Michel Pontoire vient de publier un nouveau recueil de nouvelles aux éditions Exaequo. Toutes nos félicitations et beau succès au nouveau-né. http://www.ecrivains-paysans.com/staff/michel-pontoire/
Ce recueil offre une succession de tableaux ayant pour cadre commun le Bassin de la Gravelle. La Gravelle n’est rien de plus qu’un modeste ruisseau – discret trait d’union entre les hameaux d’une région à habitat dispersé. Tour à tour protagonistes ou comparses, les personnages hauts en couleur de ce microcosme pastoral se croisent au travers d’intrigues insolites. On les sent soudés par les mêmes qualités humaines, pelotonnés autour de valeurs ancestrales. Cependant, les premiers tracteurs pétaradent, le remembrement menace, engrais et pesticides s’imposent, des stabulations s’implantent… Le machinisme agricole frappe aux consciences des « gens de la Gravelle ». De nébuleuses perspectives de gains germent comme une mauvaise ivraie. La sensibilité aux profits immédiats tend à se substituer au conformisme prudent et respectueux. La communauté paysanne jusque là monolithique risque de se fissurer. Heureusement, les garants d’un conservatisme sacro-saint semblent vouloir, le temps de ce recueil, demeurer à l’écart du courant qui, pourtant, s’immisce inexorablement.