Les oliviers de la Méditerranée pleurent.
En hommage à celui qui leur a tant donné, relisons son magnifique texte L’olivier m’a appris publié sur notre site dans nos écritures partagées.
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Adieu cher, très cher Balda
J’avais rencontré pour la 1ere fois Jean Marie Baldassari à l’université de Jaen en Espagne à l’occasion d’une rencontre méditerranéenne sur l’olivier, pour avoir déjeuné ensemble le 1er jour. Il y avait aussi, un compatriote algérien et 2 marocains. Depuis ce jour on est devenus amis et il est resté pour moi l’ami le plus proche. On s’est rencontré plusieurs fois, en Algérie et en France, on a voyagé ensemble au Portugal et on est resté en contact jusqu’a la dernière semaine avant sa mort. Dans son dernier courrier il m’avait dit que les choses ne s’améliorent pas, par rapport à sa maladie, mais je ne m’attendais pas du tout à sa mort. Je connais sa femme, Christine, avec laquelle il a formé un couple en or. il connait ma petite famille pour avoir partagé avec nous, chez nous, un couscous, à l’occasion de son passage en Algérie. J’ai appris beaucoup de choses de lui par rapport à l’olivier en tant qu’ingénieur agronome. On avait beaucoup de choses à se partager.
C’est quelqu’un d’inoubliable et à qui on je dois beaucoup de respects.
Akli MOUSSOUNI un ami d’Algérie
Jean-Marie m’a appris qu’il n’y avait pas des oléiculteurs français, algériens, palestiniens, ou uruguayens mais des oléiculteurs, tout simplement, tout comme nous sommes tous paysans du monde, car l’amour de la terre -ou de l’arbre- qui nous réunit est bien plus fort et profond que nos différences apparentes. Au-delà des techniques culturales qu’il maîtrisait à la perfection, c’est sans doute sa plus belle leçon.