Vous pouvez dès à présent le consulter sur notre site:
Lire le bulletin 2019 de l’AEAP
Il sera expédié par la poste à nos membres actifs et sympathisants en janvier.
Vous pouvez dès à présent le consulter sur notre site:
Lire le bulletin 2019 de l’AEAP
Il sera expédié par la poste à nos membres actifs et sympathisants en janvier.
Je souhaite à tous nos amis paysans: écrivains, artistes, lecteurs, fans et sympathisants, de passer un agréable Noël, dans la paix et la sérénité,
Votre présidente,
Jacqueline Bellino
Par Alexie Valois:
Par Alexie Valois:
Elle nous accueille chaque année dans ce beau Festival du livre de Mouans-Sartoux, en permettant aux écrivains-paysans qu’elle soutient de profiter d’un bel espace. Marie-Louise Gourdon vient d’être décorée chevalière des Arts et des Lettres par Madame la Ministre Françoise Nyssen. Elle partage avec nous ce beau message que lui a fait parvenir Edgar Morin à cette occasion:
« Chère Malou,
Grâce à vous les Lettres sont aimées de Mouans en Mouans et de plus en plus.
Vous êtes la Fée qui faites Fêtes de ce qui ne serait qu’un excellent salon du livre.
Je suis comme d’autres devenu addict de vos journées où le culte de la culture se fait dans la Joie.
Je vous félicite et suis heureux que Françoise épingle sur votre tenue la belle médaille de la Chevalière, chevauchant en portant le grand étendard solaire de la culture.
Votre ami Edgar
Edgar Morin »
Photo prise au Festival 2017, où il chante « A nous, à nous la Liberté »
Félicitations chaleureuses de l’AEAP.
En 2014, les éditions Presses Sorbonne Université avaient publié sous le titre : Emile Guillaumin, paysan-écrivain bourbonnais, soldat de la Grande Guerre, la correspondance de guerre de l’écrivain-paysan Emile Guillaumin, l’auteur de La Vie d’un simple (1904).
Mobilisé comme territorial durant les quatre années de la guerre sur le front d’Alsace, il adresse chaque jour plusieurs lettres tant à sa femme qu’à ses amis, dans lesquelles il décrit la rude vie des soldats, leurs espoirs ou leurs moments de détresse. Vaguemestre puis guetteur dans des abris de fortune, il n’hésite pas à livrer son opinion sur la conduite de la guerre, les incohérences de certains chefs militaires ou l’attitude de l’arrière. L’historienne Josette Chaline a assuré la publication de cette correspondance avec une présentation et un ensemble de notes. Spécialiste d’histoire religieuse et de la Première Guerre mondiale, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages et a participé à l’Encyclopédie de la Grande Guerre sous la direction de Jean-Jacques Becker et Stéphane Audoin-Rouzeau.
Cette parution renouvelle l’intérêt pour Emile Guillaumin à la suite de l’étude d’Agnès Roche, Emile Guilaumin, un paysan en littérature (CNRS éditions, 2006). Ce livre, devenu rare, trop rapidement épuisé, mériterait, une décennie passée, une publication à nouveau tant, de lecture aisée, il demeure essentiel, indispensable, pour comprendre le parcours de l’écrivain-paysan.
Emile Guillaumin, paysan-écrivain bourbonnais, soldat de la Grande Guerre, Presse Sorbonne Université, 2014, 408 pages. Présentation et notes par Josette Chaline.
Notre écrivain-paysan Patrick De Meerleer nous conseille vivement la lecture du numéro spécial de la revue mensuelle toulousaine BOUDU consacrée à l’agriculture que vous pouvez consulter en allant sur le lien ci-dessous:
Les écrivains -paysans sont invités à participer au Marché aux Vins de Beaumes-de-Venise/Vacqueyras pour présenter et vendre leur(s) livre(s) le samedi 1er décembre après midi :
« Avec l’association Planète Terroirs nous lançons pour la première fois ce mariage « vins et livres » autour d’un « marché littéraire » sur le terroir qui accompagnera la présentation/vente de vins. Si cela était possible, nous serions heureux de recevoir des auteurs ayant réalisées des ouvrages sur des thématiques méditerranéennes : vins, olives, truffes, spécificités locales…. ce n’est pas néanmoins un critère exclusif. Nous voulons surtout parler de terroirs. »
Cette manifestation se tient à la salle des Fêtes de Beaumes-de-Venise. La participation est bien sûr gratuite, il s’agira juste de donner deux livres aux organisateurs. il est possible de rester au repas le soir mais à la charge des participants.
L’écrivain -paysan Thierry Jouet vient de recevoir un prix national de la poésie mémorielle du centenaire de 1918 avec une médaille en argent, une pièce authentique de 1916, le tout accompagné de deux poésies de 1914, pour un poème qu’il a écrit pour son grand-père Xiphium qui a fait la bataille de Marne et celle de Verdun.
Félicitations Thierry!
« Vers d’impossibles nuits si obsessionnelles,
Enrôlés sans pareil tant livrés à eux-mêmes,
Ronces trop écorchées, brasier d’alcools, de flammes,
Des Poilus captifs de rats, de boues meurtrières,
Universels cris de douleurs, nid de souffrances,
Nerfs de plaies ouvertes à jamais refermées.
Nuages gris d’obus à l’horizon bleuet,
Ulcérés, prisonniers de forts abandonnés,
Démantelés, perdus sous une pluie de feu,
Retranchés, prêts à se battre seuls pour survivre,
Effroi marqué au sang encre rouge garance
Vénérons nos martyrs en deux mille dix-huit. »
Quelques photos de notre dernier congrès viennent d’être publiées sur notre site: revivre quelques bons moments ou regretter de n’avoir pu venir.
5 auteurs présents sur le stand de l’AEAP les 5, 6 et 7 octobre; ils ont aussi animé un café littéraire sur le thème: Se nourrir en toute liberté.
Entre traditions culinaires et malbouffe, où se situent aujourd’hui les paysans dont la mission est de nourrir le monde? Les écrivains paysans, toujours prêts à confronter leurs points de vue et à réfléchir ensemble sur l’évolution de l’agriculture et les rapports qu’ils entretiennent avec les consommateurs, ont apporté leurs témoignages à travers leurs écrits.
Avec les témoignages de Chantal Olivier (évolution de l’agriculture depuis 50 ans), Claire Ghersi (organisation du concours d’écriture des élèves du lycée agricole de St-Maximin, avec la maison d’édition Graines d’Argens), Gérard Ghersi (présentation du livre Esprit de cuisine), Monique Brault (présentation de son dernier livre Manger avec son cerveau, éditions Ovadia), Jacqueline Bellino (présentation du livre Lueurs d’olivier).
Notre écrivain-végétal Thierry Jouet vous invite à venir à sa rencontre au Salon du livre de Niort 2018
Pour ceux qui n’auraient pas pu voir le reportage en direct:
A ne pas manquer! Voir, écouter Geneviève, est toujours un plaisir.
Après avoir reçu l’an passé le Prix de la Nouvelle pour « Le Belge égaré en Ariège », Patrick De Meerleer vient de recevoir le Prix du roman historique pour son dernier roman, « Le long silence de Veronica ». Prix décernés l’un et l’autre par les « Gourmets de lettres » sous l’égide de l’Académie des jeux Floraux. Cette prestigieuse académie, la plus ancienne du monde occidental (1323), est basée à Toulouse.
L’AEAP est fière de compter parmi ses membres un écrivain aussi talentueux. Si le thème de ce roman est « la Retirada », l’auteur reste fidèle à son amour de la Terre en nous offrant une fois de plus un beau témoignage du lien étroit qui unit le forestier aux arbres et au travail du bois. Merci Patrick pour ce roman et nos plus sincères félicitations pour ce prix bien mérité.
Le 9ème salon du livre se tiendra à Les Essarts-le-Roi le 18 novembre prochain.
Marcel Grelet y dédicacera ses derniers ouvrages.
Les auteurs intéressés pour participer à ce salon peuvent contacter:
Michel Giard
06 14 62 34 63
giardmichel2@hotmail.fr
ou
Monique Stevens
06 73 65 83 86
monique.stevens@wanadoo.fr
Site Internet : http://www.salonlivrelesessartsleroi.com
Dimanche 7 octobre, au Festival du livre de Mouans-Sartoux, 4 auteurs de l’AEAP animeront un café littéraire sur le thème « Se nourrir en toute liberté », sachant que le thème général du festival cette année est « A nous, à nous la liberté ».
Une occasion pour les paysans que nous sommes de s’interroger sur l’évolution de l’agriculture: la mission du paysan a toujours été de nourrir le monde. A l’heure des monopoles de l’industrie agroalimentaire est-il encore libre de choisir ses méthodes et ses outils de travail? Par ailleurs le consommateur est-il conscient de ce que contient son assiette? Chantal Olivier et Jacqueline Bellino témoigneront de leurs implications respectives.
De la survivance des traditions culinaires mises en valeur dans le beau livre de Géraldine Galabrun et Gérard Ghersi « La Cuisine de Correns » aux conseils prodigués par Monique Brault dans son dernier livre « Manger avec son cerveau », nous essaierons de cultiver la liberté.
Un congrès annuel dans la droite ligne des 46 précédents, dont notre président fondateur Jean-Louis Quéreillahc, récemment disparu, aurait pu être fier: un accueil irréprochable, des échanges fructueux, la découverte d’un terroir riche et qui sait se tourner résolument vers l’avenir.
Merci à Claude Chainon et ses amis pour leur organisation.
L’écrivain-paysan Thierry Jouet, « auteur végétal », dédicacera ses livres lors de la fête organisée par l’association « La clé des champs », le 16 septembre à St Florent des Bois.
Rayonnante, belle, généreuse, gaie, pétillante, espiègle, sage…
Geneviève nous offre des leçons de vie. Quelle chance pour les écrivains paysans de pouvoir la côtoyer! Que ceux qui ne l’ont jamais rencontrée n’hésitent pas à lui rendre visite dans sa magnifique ferme de la Mothe rouge en Dordogne. Ils en reviendront enrichis.
En attendant la voici dans l’émission que lui a consacré Canal +
Voir et écouter Geneviève Callerot, la doyenne des écrivains paysans, est toujours un privilège.
A 102 ans elle sera dimanche prochain 9 septembre l’invitée de Canal + dans l’emission Clique dimanche diffusée en clair à 12H45.
A regarder absolument pour notre plus grand plaisir.
A cette occasion Madame Jacqueline BELLINO, présidente et Monsieur Claude CHAINON, vice-président, adjoint au maire, ont le plaisir de vous convier à la soirée découverte des livres des auteurs et au récital le mercredi 5 à partir de 20 heures à la salle des fêtes, place du 8 mai 1945.
Tous les journaux en parlent, les régionaux mais aussi L’Express, Le Parisien, Le Figaro etc.
Lorsque je l’ai eue au téléphone, le mois dernier, Geneviève procédait à la relecture des épreuves de son prochain livre tout en préparant un gâteau pour recevoir une amie. Elle était un peu fatiguée, m’a-t-elle avoué, d’avoir passé sa matinée à cueillir des haricots verts. « A rames les haricots, a-t-elle précisé, les nains sont trop bas pour mes vieux reins. Il faut savoir vivre avec son temps ».
L’Association des écrivains et artistes paysans est fière de compter parmi ses membres une aussi belle personne. Félicitations Geneviève, même si tu n’aimes ni les compliments ni les honneurs.
Ci-dessous l’article paru dans Le Parisien. Prenez le temps de savourer la vidéo de ses 100 ans, en bas de page: une belle leçon de vie.
Une communication de l’imprimeur de notre bulletin « Le Lien » :
Cher auteur,
La première Fête du Livre des Mots Vrais se tiendra le 21 octobre 2018 sur Saint-Jean des Mauvrets, « Les Garennes sur Loire », en Maine-et-Loire.
L’organisation de l’évènement est initiée par l’Association AMA qui s’est attachée à former un groupe réunissant les deux maisons d’édition de la commune (Editions Samaro et Editions du Petit Pavé), des acteurs culturels locaux, la médiathèque locale et l’imprimerie de livres La Botellerie.
Elle proposera au grand public une programmation centrée sur la découverte des auteurs de nos régions (romanciers, poètes, jeunesse, BD, sciences humaines).
Nous serions heureux de compter vos auteurs parmi les participants.
L’emplacement est gratuit et les ventes reviennent entièrement aux auteurs ou à leur éditeur selon vos accords.
Des animations ponctueront la journée, comme « contes africains » pour les plus jeunes, les Parlers d’Anjou pour les anciens et le roman graphique pour les branchés.
Vous trouverez ci-joint le dossier complet de l’évènement.
Dans l’attente de la confirmation de la participation de vos auteurs,
nous restons à votre disposition pour toute précision complémentaire.
Très bonne journée.
William CHERBONNIER
Pour obtenir le dossier d’inscription et le règlement, s’adresser à Jacqueline Bellino: jbellino@neuf.fr
L’AEAP pleure son Président-fondateur, Jean-Louis Quéreillahc, qui s’est éteint le 25 juillet à l’âge de 97 ans. Depuis 46 ans, il insufflait à notre association toute l’énergie qui l’animait. Ces derniers mois encore il ne ménageait pas ses encouragements et participait par courrier à la réflexion engagée sur l’avenir de la ruralité.
Plus jeune maire, puis conseiller général de France (respectivement à l’âge de 26 et 28 ans), outre ses fonctions d’élu qu’il assuma avec zèle pendant plus de quarante ans, Jean-Louis était un passionné de littérature. Plusieurs de ses livres connurent un grand succès dont Trois sillons de terre rouge fut le plus connu. On peut dire qu’il aura écrit jusqu’au bout de son chemin puisque son dernier livre Un Curé… Mousquetaire a été publié en décembre 2017.
Pour tous ses amis écrivains-paysans l’heure est au chagrin mais un hommage lui sera rendu lors de notre prochain congrès le 5 septembre à Vertaizon (63).
A sa famille, à ses proches, nous présentons nos condoléances attristées.
Ci-dessous, un article paru ce matin sur le journal Sud-Ouest:
https://www.sudouest.fr/2018/07/26/jean-louis-quereillahc-est-decede-hier-5263230-2708.php
Comme chaque année, l’AEAP tiendra un stand au Festival du Livre de Mouans-Sartoux les 5, 6 et 7 octobre 2018.
Nous y animerons également un café littéraire où chacun pourra présenter un ou plusieurs ouvrages.
Les adhérents souhaitant y être présents sont priés de se faire connaître au plus tôt auprès de la présidente (jbellino@neuf.fr) afin de figurer sur le programme du festival.
Plus que quelques jours pour les inscriptions.
Nous vous rappelons que Claude Chainon attend vos bulletins d’inscription avant le 15 juillet pour réserver l’hébergement.
Ce congrès s’adresse à tous nos adhérents mais aussi à leurs amis et à nos sympathisants.
Vous trouverez le programme ainsi que le bulletin d’inscription sur notre site:
En replay, et d’un simple clic, l’émission sur notre amie chanteuse/compositrice/chevrière Corse qui nous a régalés lors du dernier congrès, sur son village où elle chante le mardi et le vendredi matin. Un peu de patience pour attendre la fin des pubs…
http://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/occi-un-village-fantome-renait.html?xtor=AD-32
Si vous avez loupé le reportage en direct, n’hésitez pas à regarder en Replay notre artiste-paysanne Létizia dans son cadre naturel: le merveilleux village d’Occi qui domine le golfe de Calvi, en Corse.
Journal télévisé de 13 heures du lundi 25 juin, TF1, 13H30.
Vous qui avez lu au moins un de mes livres, vous saurez apprécier celui-ci aussi. Sinon, à découvrir au congrès.
C’est Le Pas d’Oiseau, maison d’édition toulousaine qui vient de l’éditer.
Vous en lirez la présentation en allant sur le lien ci-dessous :
http://lepasdoiseau.fr/le-long-silence-de-veronica/
Toutes les bonnes librairies vous le procureront facilement.
Mais vous pouvez aussi le commander sur le site du Pas d’oiseau
ou bien … directement à l’auteur qui se fera un plaisir de vous le dédicacer personnellement.
En ce cas, me contacter, tout simplement.
Je compte aussi sur vous pour difffuser largement cet e-mail autour de vous
Et merci d’avance.
Patrick De Meerleer
Mobile : 06 49 28 76 82
Ce cordonnier-ethnologue, gendre de notre fondateur Augustin Héraut et adhérent lui-même de l’AEAP, n’a pas les deux pieds dans le même sabot. C’est le moins que l’on puisse dire. Nous en profitons pour le remercier du temps qu’il consacre à notre association, la faisant profiter de ses connaissances éclectiques.
http://www.7apoitiers.fr/enquete/2616/le-cordonnier-nbsp-ethnologue
Le site de notre association vient d’être remodelé. Plus attractif, avec de nombreuses photos, il présente nos activités et l’esprit qui guide notre association. Il a l’ambition de devenir une plateforme d’échanges et de concertation. N’hésitez pas à y déposer vos messages.
Les pages concernant nos écrivains et nos artistes seront actualisées dans les mois qui viennent.
La page « Actualités » renvoie directement sur ce blog.
J’attends vos commentaires,
Amicalement,
Jacqueline Bellino
On peut être écrivain-paysan et s’intéresser à d’autres sujets que l’agriculture ou la nature.
On le savait déjà, cet ancien éleveur est particulièrement attentif à l’Être humain, qu’il sait dépeindre avec tendresse et sensibilité dans sa complexité.
L’occasion d’une rencontre à Barcelone avec l’héritière de la mémoire de celle qui fut la muse de Giraudoux va l’entraîner et nous entraîner dans une aventure de Paris à Buenos-Aires, d’Argentine en Hollande et d’Espagne en France puis au Royaume-Uni… à travers la biographie de trois femmes hors du commun, avec, en filigrane, les peintures de Jongkind et les textes de Giraudoux.
Pour commander contacter :
ELLA éditions 42 route de Chavannes 28330 Lèves
Diffusion des mots 85600 Montaigu.
Il y a 46 ans, Jean-Louis Quéreillahc fondait l’Association des écrivains et artistes paysans, à Plaisance-du-Gers, ville dont il fut maire pendant 40 ans, élu à 26 ans plus jeune maire de France, et conseiller général à 28 ans. Cet agriculteur a publié une douzaine de livres dont Trois sillons de terre rouge fut un de ses plus grands succès.
Il y a un an, Jean-Louis décida de combler le vide laissé par la perte de son épouse en reprenant la plume pour nous offrir un nouvel ouvrage paru en décembre: Un curé… mousquetaire, qui raconte la vie méconnue d’un personnage célèbre de l’après-guerre: celle de l’abbée Félix Maupomé, curé de Dému, qui « s’illustra par sa bravoure et sa force de caractère durant la seconde guerre mondiale. Son action dans les stalags du nazisme laissa un souvenir impérissable à ses compagnons prisonniers de guerre. De retour en France, ce Gascon au tempérament bien trempé devint le curé de Dému. Là encore sa forte personnalité, sa joie de vivre, sa passion pour les chevaux, marquèrent à tout jamais ses contemporains. C’est le destin exceptionnel de cet homme que Jean-Louis Quéreillahc, qui le cotoya en captivité à Odessa, retrace dans ce livre-témoignage ».
A 97 ans Jean-Louis nous prouve ainsi qu’il n’a rien perdu de sa verve ni de sa vivacité d’esprit.
Le livre (15€ + frais d’envoi) peut lui être commandé à son adresse: 27, rue Armagnac, 32160 Plaisance-du-Gers
Jacqueline Bellino tiendra un stand les 17 et 18 mars pour la fête du livre du Rouret, à laquelle participeront une centaine d’auteurs locaux, dont Jacques Salomé.
Suivre les panneaux « Poètes en liberté »
Les membres de l’AEAP qui le souhaitent pourront venir dédicacer leurs livres.
Merci à l’association organisatrice: Les passeurs de livres et à Jean-Claude Junin
Cette semaine, Guy Waksman retransmet notre article sur Michel Boudaud.
Par ailleurs, une publication a retenu notre attention:
|
VOUS DIRE QUE C’EST BEAU, BOUDAUD
Dès ses premiers mots, nous nous savons partir en pays de pure poésie, poésie rurale, campagnarde, si vous voulez, mais poésie. Le regard et le chant de Michel Boudaud s’attardent volontiers sur les paysages, les bosquets, les sentiers, le temps qui change. La terre nourricière féconde en profondeur ses chansons. Ça et l’âme. Homme de culture, Boudaud sait mieux que quiconque les mots pour le dire, le décrire. Poète paysan, on a envie de voir en lui comme la survivance d’un Gaston Couté. Et c’est vrai, aussi sûrement qu’il y a en lui du Philippe Forcioli, du Philippe Geoffroy. Et Beaucarne et Bertin. Tant de références devraient vous dire la qualité du bonhomme.
Boudaud prolonge son sillon parfois plus loin que la terre qui l’a vu naître, « au-delà de la mer, au-delà des baleines » : le poète a toujours raison, qui voit plus loin que l’horizon. Parfois grondent les vagues mais il n’est pas sûr que ce soit l’océan, plus sûrement la colère des hommes qui défilent dans la rue, vue par le fenestron de la télévision. Car, dans le calme apparent de ses vers, coule la vie et ses tourments.
Il faut n’offrir aucune résistance à Boudaud, partir avec lui sur ses portées. Même les paroles deviennent musique, mélodies légères qui, comme le ferait la caresse du vent, bousculent la typographie soignée d’une écriture sereine et audacieuse à la fois.
Boudaud termine sa prestation par un inédit, un rien surprenant car farfelu, de Jacques Bertin. On se dit que la boucle est joliment bouclée.
Michel KEMPER (nos enchanteurs)
Prochain concert avec Alice à l’accordéon et Alain à la guitare
Dimanche 22 Avril à 20 heures
Le Bignon (Chez Fabienne et Claude Marcadé)
53400 BOURGON (Res. 02 43 01 81 06 06 71 70 09 38 )
A bientôt Michel
Engagée dans une réflexion collective sur l’avenir du monde rural, l’AEAP a décidé de s’ouvrir à des idées diverses et variées en accueillant des membres sympathisants, même s’ils ne sont ni écrivains ni paysans.
Si vous aimez la campagne, si vous cultivez votre jardin, si vous appréciez les produits du terroir, si l’avenir de notre planète vous intéresse, si vous pensez que les valeurs attachées à la terre doivent être enseignées, n’hésitez pas à nous rejoindre en envoyant votre cotisation de 15 € à notre trésorier Daniel Esnault, 22 Rue de l’Ecolière, 85 690, Notre-Dame-de-Monts
Cela vous permettra :
– de recevoir notre journal annuel : Le Lien des écrivains paysans.
– de recevoir le programme de nos congrès annuels qui se déroulent sur 4 jours, une fois par an, dans une région différente : visites agricoles et culturelles, conférences, soirées festives, et surtout convivialité…
– de participer à ces congrès
– d’être abonné à notre blog afin de recevoir les dernières nouvelles de l’association en temps réel : participations aux manifestations, publications, nouvelles adhésions…
– mais surtout de soutenir notre action et d’encourager les écrivains et artistes paysans dans leurs œuvres.
Merci d’avance pour votre participation,
En cliquant sur READ MORE vous serez directement dirigés sur l’article dans sa totalité. Les messages intitulés NO REPLY… sont des messages automatiques envoyés par notre serveur pour prévenir nos abonnés de chaque nouvelle publication sur notre blog. L’AEAP n’a pas fait le choix de l’anglais, il lui est imposé par WORDPRESS (qui héberge notre blog) en échange d’une bonne visibilité sur les moteurs de recherche. NEW POST signifie: nouvelle publication.
Si vous souhaitez ne plus recevoir ces messages, il vous suffit de me le faire savoir: jbellino@neuf.fr ou, plus simplement, de cliquer sur UNSUSCRIBE HERE tout en bas du message.
Merci
Notre bulletin annuel vient de paraître et vous pouvez le consulter sur notre site internet dans la rubrique publications.
www.ecrivains-paysans.com/publications
Ce numéro consacre une large place au lien intergénérationnel entre écrivains-paysans et élèves de lycée agricole, à travers le concours d’écriture réalisé à St-Maximin (83)
Merci à Monsieur Guy Waksman de présenter notre association dans le N° 2 de son hebdomadaire qui compte 28000 abonnés, auquel je vous conseille vivement d’adhérer si vous voulez recevoir par mail régulièrement des informations complètes sur notre agriculture.
|
Merci par ailleurs d’apprécier notre bulletin
|
Une réflexion (qui n’engage que lui) que Michel Baudaud nous fait partager et qu’il nous invite à commenter. Ne vous en privez pas!
D’Ormesson et Hallyday.
« J’endors mes sons ! » Il parait que ce sont les dernières paroles de Johnny Hallyday, en hommage à son malheureux prédécesseur ! Au- delà du jeu de mot un peu facile, il m’est, par contre un peu difficile de comprendre l’idolâtrie des foules pour ce chanteur qui n’avait, à mon avis, que d’exceptionnelles qualités vocales et scéniques, mais n’a jamais rien écrit ni ébauché , voire témoigné d’une philosophie de vie qui puisse être une éventuelle référence. Au contraire, il a amassé une fortune (en grande partie évadée fiscalement !) sur le dos du peuple, en échange du droit au rêve et à des tonnes d’esbroufe amenées par camions entiers. Est-ce de cela qu’on a le plus besoin aujourd’hui ?
Evidemment, il faut des chansons pour faire la fête, mais aussi, comme dans la littérature, le cinéma ou le théâtre, il y a des chansons qui racontent des histoires, des événements, qui éveillent et magnifient des sentiments, bref des chansons de paroles auxquelles on peut souvent ajouter le qualificatif de « poétiques » quand les mots choisis ou leur agencement entre eux provoquent d’eux-mêmes de l’émotion. Hélas, il faut remonter à l’époque des Brel, Brassens, Ferré, Ferrat, Barbara ou Leclerc pour entendre sur les ondes ce genre de chansons qui ont pourtant « élevé » plusieurs générations !Le cinéma, en France, même dans sa diversité, est d’un très bon niveau, avec des sujets pointus, ardus quelquefois, ardents souvent, pourquoi la chanson qui « correspond « à ce cinéma-là a-t-elle disparu des médias ?Pourquoi, quand il y a « besoin », dans une émission, d’une chanson belle ou sérieuse, ou explicite, il faut encore puiser dans ces répertoires précités ?
Est-ce que la source est tarie ? Est-ce qu’elle n’est plus audible parmi les décibels des orchestrations d’aujourd’hui derrière lesquelles on ne comprend qu’un mot sur quatre ? Pourtant, quand « ils »voient qu’on ne comprend pas, « ils » répètent dix fois la même chose ! Mais, quand on peut lire les paroles, on est souvent stupéfait du niveau de l’écriture, de la scansion…Par ailleurs, pour certains auteurs qui ont écrit des centaines de chansons, on peut se poser la question d’une production à la chaîne, tubulaire et adaptée au consommateur avec des refrains répétitifs, ( comme la pub, quoi !). Lors d’interview de ces artistes, « on » parle du nombre de C.D vendus, du « genre de musique, etc… mais souvent, rien sur le contenu, et pour cause ! ! Les médias ne sont-ils que des relais publicitaires à une production de masse et vide de sens ? (Delahousse recevant Vianney dans son journal, quel intérêt vraiment ?).Il faudrait une émission comme « Le masque et la plume »sur la chanson pour offrir aux auditeurs le répertoire contemporain le plus large possible et l’aider à un meilleur discernement. Utopique sans doute ? Les maisons de disques et les « ramasseurs » de droits d’auteur à la pelle veillent.
Pourtant, certains et certaines chantent encore des chansons qui ont du sens, qui veillent et émerveillent et que l’on peut même reprendre à son compte ! (Vous avez essayé de reprendre les chansons dites modernes ?) mais, les médias les ignorent, même quand ils meurent .( Quelle presse pour Allain Leprest, Luc Romman ou Jean Vasca par exemple ?)
« On » dit que si Brel et les autres arrivaient aujourd’hui, ils ne perceraient pas ! Cela pose question non ? Pourtant, Julos Beaucarne, Michelle Bernard, Philippe Forcioli, Bernard Joyet et tant d’autres ont fait des œuvres qui méritent d’atteindre les oreilles et les cœurs, sans faire grand tort aux chansons en tubes !
Non loin d’ici, la voix de Jacques Bertin (reconnu, à ses vingt ans comme successeur de Brel et Ferré ) : « Nous sommes peu nombreux à veiller-Nous repoussons de toutes nos forces le sommeil- Et la lampe nous fait les yeux brillants- Nous tenons la lampe allumée, nous ne vieillissons pas ! » …Et nous ne mourrons jamais ! Na !