Le monde de l’oléiculture en deuil.

Jean-David, fils d’André Pinatel, ancien président de la Chambre d’agriculture PACA, et frère de Christian (expert international en huile d’olive), a trouvé la mort dans un accident de montagne.
La famille Pinatel exploite le Domaine Salvator, aux Mées, dans les Alpes de Haute-Provence, qui a obtenu avant-hier sa énième médaille d’or au Concours Général du Salon de l’agriculture pour son huile d’olive AOP.

André avait participé au congrès AEAP 2011 de Menton où il s’était déplacé pour nous donner une conférence sur l’agriculture en Provence.
Nous présentons nos plus sincères condoléances attristées à cette famille cruellement touchée.

L’AEAP : Quelle identité pour quel devenir ?

Chers adhérents,

A partir de la conférence de Rose-Marie Lagrave à Plaisance (congrès 2022), que vous êtes invités à relire sur notre site, nous avons décidé de nous réunir afin de réfléchir ensemble pour définir les orientations de notre association.

Cette rencontre aura lieu le 3 mars de 9H30 à 13H à l’adresse suivante :

Agridemain, 19 rue Jacques Bingen 75017 Paris – métro Villiers.

Elle sera ouverte à tous les adhérents qui souhaiteront y participer.

Nos questionnements porteront sur les points suivants :

Le Manifeste de Laragne de 1975 est-il encore d’actualité ?

Différences et points communs entre:

  1. Les paysans de 1972 et ceux de 2023
  2. Les écrivains-paysans de 1972 et ceux de 2023.

Qu’est-ce qu’un écrivain-paysan aujourd’hui ? Qu’est-ce qui le distingue des autres écrivains ?

Quelle est notre identité ? travail de la terre, attachement à un terroir, transmission d’une mémoire collective, objectifs communs (privilégier une agriculture respectueuse de l’environnement, encourager les rapports ruraux/citadins etc.) ?

Comment avoir plus de visibilité ?

Comment attirer les jeunes générations ?

Quelles actions mettre en place ?

Si beaucoup ne pourront se rendre à Paris pour le Salon de l’agriculture, chacun d’entre vous peut nous faire parvenir par écrit une ou plusieurs idées qui pourraient alimenter nos travaux par mail à l’adresse :

aeap@laposte.net

Merci d’avance

Avis de décès

Nous venons d’apprendre avec tristesse le décès de notre adhérente poétesse Elyane Gastaud, à l’âge de 88 ans.
Elle s’est éteinte le 9 septembre dernier. Surpris de rester aussi longtemps sans courrier postal de sa part (elle fuyait téléphones et ordinateurs), nous avons dû faire une recherche Internet pour trouver l’information car aux dernières nouvelles, elle cultivait toujours son jardin dans le lieu retiré de l’Ardèche où elle vivait une partie de l’année pour y puiser son inspiration.

A sa famille l’AEAP présente ses condoléances attristées.

Elyane Gastaud


Salon de l’Agriculture

Invitation

L’AEAP invite ses membres à participer au prochain Salon de l’Agriculture les 3, 4 et 5 mars 2023.
Que ceux et celles qui souhaitent y participer se fassent connaître au plus tôt auprès de la présidente.

Le 3 mars nous réunira dans les locaux d’Agridemain, 19 rue Jacques Bingen 75017 Paris – métro Villiers.

 De 9H30 à 13H : débat ouvert à tous nos adhérents sur le thème : L’AEAP : quelle identité pour quel devenir.

A partir de la conférence de Rose-Marie Lagrave à Plaisance (congrès 2022), que vous êtes invités à relire sur notre site :

Nous essaierons de répondre à ses remarques :

  • Et si vous aviez raté le tournant des écritures de l’agriculture paysanne et écologique ?
  • …travailler pour chercher et définir collectivement une écriture littéraire paysanne reconnaissable par sa singularité.

Afin de revoir et d’actualiser le Manifeste de Laragne de 1975.

Vous pouvez dès à présent y réfléchir afin de préparer vos propositions.

De 14H à 17H : Conseil d’administration

Le 4 mars : l’AEAP disposera de tables de dédicaces sur le stand du Mouton vendéen. Chaque auteur devra amener ses propres livres.

Le 5 mars : Nous serons invités à présenter nos dernières parutions sur le stand d’Agridemain. Hall 4 (institutions)

Bonne année 2023

Meilleurs vœux de bonne année à tous les membres de l’AEAP ainsi qu’à leurs familles, leurs amis et lecteurs.

En 2023 nous ne pourrons pas arrêter le cours du monde, ni la canicule, ni les guerres et virus, ni la pollution de notre planète et des esprits malveillants. Mais notre devoir à nous, artistes et écrivains paysans, reste d’éveiller les consciences, de témoigner de notre rapport charnel à la Terre et de semer l’espoir d’un avenir meilleur.

Notre bulletin annuel Le Lien des écrivains et artistes paysans est actuellement sous presse et il vient d’être mis en ligne sur notre site où vous pouvez le consulter :
https://www.ecrivains-paysans.com/wp-content/uploads/2022/12/2023_01_leger.pdf

Par solidarité avec tous les peuples opprimés, il arbore cette année les couleurs de l’Ukraine qui sont celles du blé et du ciel. Puissent l’Or et l’Azur nous inspirer dans nos créations en nous orientant vers ceux qui souffrent.

Votre présidente vous remercie chaleureusement de votre participation et espère que cette année 2023 nous permette de nous retrouver nombreux autour du programme alléchant préparé par votre conseil d’administration.

Bonne santé à chacun.e d’entre vous

Jacqueline Bellino

Communication de Charles Briand

Les images de couverture et 4ème de couverture insérées sous Word ne sont pas prises en compte par le logiciel WordPress et n’ont donc pas pu être reproduites ci-dessous. Il en est de même pour leur insertion sur le site.

Charles BRIAND

3 rue des Praalats

10700 ARCIS sur AUBE                                                                   le 20 Décembre 2022

03-25-37-00-10

charlesbriand@sfr.fr

Bonjour à vous,

                          Tant il est vrai qu’il faut parfois se donner du mal pour transformer l’or en barre et en obtenir trois livres au kilo. (Sérieux s’abstenir).

Lors de notre dernier congrès de fin Août à Plaisance du Gers en Gascogne, en discutant avec les uns et les z’autres… je me suis rendu compte que nombre de livres de nos collègues écrivains paysans ont été produits à compte d’auteur. Et pourquoi pas ?

Sauf que moi, depuis une trentaine d’années je suis publié par les éditeurs. Et j’ai eu la chance de voir certains de mes livres passer par France Loisirs, le Livre de Poche et autres clubs, pour des tirages nationaux… z’intéressants. Sauf…

Sauf que depuis quelques années, force m’est de constater que les éditeurs sont devenus timides. A moins que mes écrits ne soient plus intéressants… pour eux. Ils m’ont donc refusé et renvoyé plusieurs de mes manuscrits. Même si j’en ai re écrit un qui a finalement été publié voilà quelques années. Les autres ?…

Et puis, lors du congrès à Plaisance du Gers je me suis rendu compte que j’étais pratiquement le doyen de la bande. Et que, à 86 ans je n’allais pas vers une amélioration de mes records. Sinon plutôt vers une destinée qui nous attire tous. In-exo-ra-ble-ment.

Tout compte fait, j’en suis arrivé à penser que je n’ai plus rien à attendre. Et que moi aussi, dans la mesure où j’en ai les moyens, je peux sans doute sortir quelques livres à mes frais. S’ils ne sont pas publiés au niveau national, tant pis. J’essayerai d’en vendre quelques uns. Et puis s’ils restent là, quand moi je vais partir, mes enfants (5) les petits (7) les arrières (5 pour l’instant…) se les partageront.

 Alors j’ai décidé de transformer mes lingots stockés plein la maison… en livres qui pourraient intéresser ceux qui m’ont suivi depuis une trentaine d’années. Ce sera beaucoup plus facile d’utilisation. Et puis sortir trois livres au kilo ce sera avantageux pour tout le monde. Et ça rendra hommage à ce personnage qui voulait savoir… il y a 25 ans :

– Monsieur BRIAND, ces livres vous en avez vendu combien de tonn-nne-nes ?…

C’est ce jour-là que je lui ai fait savoir que pour les expédier, dans un poste livre limité à un kilo je pouvais en mettre trois. Et que le Cherche Midi Editeur venait de me faire savoir qu’il s’en était vendu…300.000. C’est l’un des directeurs ( ?) du « mossieu » qui répondra à sa question… avec autant de finesse qu’elle avait été posée :

– Monsieur le Président, 3 livres au kilo, trois cent mille exemplaires, cela fait très exactement cent tonnes.

Merci Seigneur… Le ridicule ne tue pas.

Alors voilà, sans vouloir les vendre par trois, je me suis quand même débrouillé pour en faire imprimer plusieurs. Persuadé qu’ils auront autant de valeur littéraire que ceux qui ont été publiés par les éditeurs dans le passé. Cf. les centaines de courriers de mes lecteurs…

Je vous propose de prendre connaissance de trois présentations. Et pourquoi pas de m’en faire les critiques. Ou de me montrer votre intérêt.

Je sais bien, les livres, pas plus que les lingots… ne suivront mon cercueil mais je suis persuadé que lire trois livres… ça vous intéressera plus que l’arrivée d’un hypothétique lingot de mon stock d’or. D’autant que je ne sais plus où je les ai planqués.

En attendant puis-je vous souhaiter de bonnes fêtes de Noël, en famille. Avec un démarrage de l’année 2023 aussi à l’aise que vous pouvez l’espérer.

Charles BRIAND

L’AUBE SE LÈVE EN CHAMPAGNE

Ce livre est le tome 3 de la saga : « La guerre du Champagne »

dont le tome premier paru voilà dix ans « LE BATAILLON DE FER » a reçu le Prix du Conseil Général de l’Aube en 2012.

Il a été suivi du tome 2 « L’AUBE VA-T-ELLE SE RELEVER ? ». où l’on va assister à la prise de conscience des jeunes vignerons de l’Aube désireux de se relancer à produire du Champagne.

Jusqu’au retour d’Algérie d’un jeune héritier qui va se prendre à défricher les savarts pour replanter (comme l’y autorise la loi de 1927) les vignes détruites jadis par le phylloxera.

L’AUBE SE LEVE EN CHAMPAGNE

ON A DU FAIRE AVEC

PROFESSION CONSEILLER AGRICOLE