Quelques petites précisions ont été apportées au programme de notre congrès 2023 par son organisateur Marcel Marloie, qui s’annonce sous les meilleurs auspices. N’oubliez pas que les inscriptions seront clôturées au 15 juillet.
Il est possible de participer au congrès sans être adhérent. Les amis de nos amis sont toujours les bienvenus.
L’association des Amis d’Emile Guillaumin, dont fait partie Patrick De Meerleer, a tenu dernièrement son assemblée générale. Nous vous rappelons qu’Emile Guillaumin fut à l’origine du « Courrier des écrivains-paysans » qui serait plus tard repris par l’AEP devenue ensuite AEAP. Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de cette AG ainsi qu’un bulletin d’adhésion si certains d’entre vous souhaitent aider l’association à conserver la mémoire de celui qui nous montra la voie.
Bon! Je m’y attendais quand même un peu: à force de l’attendre, mon recueil est enfin sorti!
Et, il me plaît bien! Les photos de Maïté Vidiani sont magnifiques, ainsi que le travail de Carole Poujade à la relecture et la mise en page. Tout cela a pris plus de temps que prévu, mais c’était nécessaire, d’autant que j’ai rajouté quelques nouveaux poèmes qui étoffent un peu le recueil et en font un ensemble qui lui donnent une identité et une « personnalité » qui me conviennent.
Evidemment, le décès de Philippe Forcioli qui en a écrit la préface, m’a beaucoup peiné, d’autant que Philippe ne verra pas l’ouvrage terminé. (Voir mon billet précédent du mois de Mars); J’essaierai d’aller à l’hommage qui lui sera rendu le 9 Aout dans l’Aude., à Villar en Val
Mes concerts récents m’ont satisfait et ont plu aussi au public, d’après les retours que j’en ai :
-Le 17 mars au temple protestant de la Roche sur Yon,
– Le 2 avril à St Gilles croix de Vie
– Le 13 Mai à Néré en Charente Maritime.
Un gros merci aux organisateurs et aux publics . Maintenant, c’est plus clairsemé, à part un concert privé près de chez moi le 30 juin, il n’y a que des projets à finaliser. Mais c’est déjà bien!
Je vous joins l’article de Bruno Baumard dans Ouest-France qui est paru aujourd’hui; Merci à lui.
Je vous donne rendez-vous aux concerts et à divers « salons » du livre où j’irai sans doute.
Je vous avertirai et je note aussi tout ça sur mon site
A l’invitation d’Agridemain, un stand a été mis à la disposition de l’AEAP sur le marché de producteurs du 17ème, à Paris, ce dimanche. Une animation sur les écrivains paysans y était programmée et Marcel Marloie a pu y présenter notre association et son livre « La Liberté en héritage ».
Cette petite info pour annoncer cette agréable rencontre d’auteurs sur le Marché de Madiran le jour de la Fête des Pères Dimanche 18 juin 2023 de 9h à 12h
Une grande nouvelle: Madame Marie-Louise Gourdon, organisatrice du festival depuis 36 ans, a accédé à ma demande et elle nous accorde un stand dans l’espace Littérature (avec les libraires et les éditeurs) alors que nous étions jusqu’alors dans l’espace associatif. L’AEAP jouera donc cette année dans la cour des grands. Nous lui en sommes fort reconnaissants et la remercions très sincèrement.
Le thème 2023 vient d’être annoncé: Dessine-moi la paix
Nous ne connaissons pas encore la taille de notre nouveau stand aussi, les auteurs qui souhaitent participer sont priés de se faire connaître au plus tôt pour que nous puissions nous organiser. Merci d’indiquer titre et éditeur de votre dernier ouvrage.
D’autre part il nous faut définir au plus vite le thème de notre café littéraire, que nous choisissons toujours en fonction du thème de l’année. Merci d’envoyer vos suggestions.
Nous étions sans nouvelles de Paulette depuis un peu plus d’un an qu’elle ne répondait plus au téléphone. Suite à notre dernier courrier sa fille nous a appelés.
Paulette, qui jusque là jouissait d’une énergie remarquable pour son âge, a chuté en mai 2022. Après une hospitalisation et un placement en maison de repos, elle est depuis le mois d’octobre prise en charge par sa fille à Paris mais, malheureusement, demeure alitée.
Elle vient d’entrer dans sa centième année.
En rappel, pour les adhérents les plus récents, Paulette a tenu un stand pour l’AEAP dans toutes les foires agricoles de sa région (Bourgogne), où elle proposait à la vente les livres confiés par nos auteurs, jusqu’à plus de 90 ans. Elle a participé à nos congrès jusqu’à celui de Valognes (Cotentin) en 2014.
Nous lui souhaitons une fin de vie heureuse et paisible, dans l’affection des siens.
La petite ville du Rouret, près de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, qui compte 4100 habitants, organise chaque année une fête du livre. A cette occasion quelques auteurs sont invités à aller à la rencontre des élèves de l’école primaire.
C’est ainsi que j’ai répondu à l’invitation de 2 institutrices le 5 mai, pour présenter mon livre Paysannes sur la Côte d’Azur à une classe de CM1 puis de CM2.
Avec l’accord des enseignantes, j’en ai profité surtout pour présenter l’AEAP en racontant aux enfants la longue histoire des écrivains et artistes paysans autour de quelques axes :
De tout temps l’homme en contact avec la nature l’a sublimée par l’art : gravures rupestres, sculptures, contes, chants, etc.
Jusqu’à la fin du XIXème s. le paysan était pourtant souvent considéré avec mépris, comme un être rustre, inculte, ignorant: « L’on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent et qu’ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes ; ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’eau et de racine : ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu’ils ont semé. » Jean de la Bruyère, Les Caractères (1688), De l’homme
En 1881 et 82, les lois de Jules Ferry rendent l’école gratuite et obligatoire. Les enfants de paysans sont obligés d’apprendre à lire et à écrire, en plus de leur travail aux champs.
20 ans plus tard, un fils de paysans, Emile Guillaumin, écrit la biographie de son voisin, vieux paysan ayant toujours travaillé la terre. Le livre, intitulé La Vie d’un simple remporte un franc succès et il est nominé au Prix Goncourt.
40 ans plus tard, pendant la 2ème guerre mondiale, un fils de paysan, Jean Robinet, fait prisonnier et envoyé dans un camp de travail en Allemagne, nostalgique de son village, se met à écrire sur des cartons d’emballage. Le soir il lit ses textes à ses codétenus qui boivent ses paroles avec émotion. Au retour il présentera Roman des chevaux de labour au concours d’écriture Sully-Olivier de Serre et obtiendra le premier prix.
Jean Robinet, Emile Guillaumin et quelques autres écrivains paysans se rencontrent et décident de s’unir pour faire connaître leurs œuvres, boudées par le monde de l’édition habitué à promouvoir des intellectuels mais pas des manuels. Une première association se crée mais ne dure pas. Elle sera relancée en 1972 sous sa forme actuelle.
Parmi les diverses manifestations de l’AEAP j’insiste sur le concours d’écriture que nous avons initié au lycée agricole de St-Maximin la Sainte Baume, en lisant 3 ou 4 poèmes d’élèves.
L’intérêt de cet historique m’avait paru évident. Il s’agissait de montrer l’importance de l’école mais aussi de donner aux enfants confiance en eux-mêmes en leur montrant :
Qu’il n’est pas nécessaire d’être un.e brillant.e élève pour savoir s’exprimer
Que chacun.e a des choses à dire
Que chaque vie, aussi simple soit elle, est un roman susceptible de provoquer l’intérêt dès qu’on partage ses émotions
Qu’écrire n’est pas une corvée, ni une obligation, mais un plaisir
Puis j’ai dit quelques mots sur mon livre et sur le plaisir que j’avais pris à l’écrire.
Et j’ai répondu à leurs questions.
J’avoue que je ne m’attendais pas à un tel succès. Tous les bras se levaient en même temps. Plusieurs m’ont dit que cette histoire était passionnante et qu’ils allaient essayer d’écrire, eux aussi. Et leurs remerciements chaleureux furent très émouvants.
Faire sortir le paysan des clichés, donner une image positive de la ruralité, transmettre l’envie d’écrire, n’est-ce pas la vocation de notre association ?
Bonjour, le 24 septembre prochain aura lieu la fête du livre d’Alizay dans l’Eure , « Des livres et vous ». Cette année l’intitulé de notre fête du livre sera « Culture & Culture », le but étant d’associer la mise en valeur de la transmission littéraire du savoir de la terre et la terre avec ses enjeux. Pour cette occasion nous proposons aux auteurs qui le souhaitent de bien vouloir nous contacter afin de participer de 10h à 17h le samedi 24 septembre 2023, à ce rendez-vous . Nous avons pour objectif de promouvoir les auteurs et leurs œuvres, pour cela nous mettrons un stand et un espace dédicace à disposition. Nous ne demandons aucune participation financière aux auteur.e.s présents et un repas sera assuré sur l’heure du midi. Merci d’avance pour votre réponse et n’hésitez pas à partager cette information autour de vous. Téléphone: 0235239408 Courriel: bibliotheque@alizay.fr
J’ai procrastiné beaucoup pour faire ce billet ( Ne pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire faire par les autres le jour même ! ) Non, je ne peux me défausser, car je fus très touché par le décès de Philippe Forcioli, le 16 février et je voulais juste vous parler de lui. Nous étions assez proches, alors, touché forcément !
Nous nous connaissons depuis 1980 et un certain stage « chanson » à la Ste Baume en Provence, avec 180 stagiaires et des animateurs comme Michèle Bernard, Bernard haillant, jacques Bertin et tant d’autres, sous la houlette de Pierre-Georges Faruggia. Philippe y a donné un concert et je fus ébloui par tant de simplicité, de poésie, de lumière et de tendresse. Je me suis débrouillé pour m’en faire un « grand frère » aux côtés de Julos Beaucarne et de Jacques Bertin. J’ai bon goût, n’est-ce pas? Moi, le pauvre petit paysan vendéen. ( quatre étages de pléonasmes !)
Avec Philippe, nous ne nous sommes pas vus , longtemps : J’avais la ferme en Vendée, lui était assez fidèle au sud, à la montagne « C’est au plus près de la source que l’eau est la plus pure! «
Puis, il est venu chanter par chez nous, et voilà .J’ai partagé plusieurs scènes avec lui et il m’a
offert une jolie préface pour mon dernier recueil qui est encore chez l’imprimeur. Il ne verra donc pas l’ouvrage finalisé . J’en suis désolé.
Parmi tous ses disques et livres, je vous recommande le triple CD qu’il a fait avec les poèmes de René-Guy Cadou (avec le concours de Bach ! avec Clara Saussac au piano) et parmi ses spectacles, j’ai adoré celui qu’il faisait avec les chansons de Brassens… contées ! Un régal !
Je vous propose deux « présences » de Philippe, une en vidéo à propos de Brassens, et une très belle chanson que je chante quelques fois en fin de concert : « Il ne restera de nous «
Merci Philippe.
Malgré cela et peut-être pour cela, je serai en concert ce samedi 13 Mai à 20h30
A la salle des Fêtes de Néré (Charente Maritime, près de St Jean D’Angély)
Réservations possibles près de Michel Mazouin de « Cap Saintonge »
05 46 58 26 31
Je vous ajoute aussi un de mes derniers poèmes avant que vous ne le lisiez ( c’est un premier épandage! ) dans mon recueil » Sous l’écorce »
Elle vient de fêter ses 107 ans en famille. Notre doyenne nous fait savoir qu’elle est très touchée par notre « gentillesse et notre fidélité » ainsi que par le désormais traditionnel bouquet de pivoines que nous lui faisons parvenir chaque année depuis ses 100 ans.
Nous lui souhaitons une bonne santé pour pouvoir encore longtemps profiter de son beau domaine de Dordogne dont l’AEAP garde un si bon souvenir. Bon anniversaire Geneviève.
Geneviève est née à Paris en 1916. C’est en 1920 qu’elle s’installe à St Aulaye, en Dordogne, avec ses parents est ses 4 frères et sœurs : « Les terres étaient moins chères en Dordogne. »
Sa mère lui fait l’école à la maison et à 23 ans, elle entre dans la JACF (jeunesse agricole catholique française) et obtient un diplôme. « Je n’ai pas choisi d’être paysanne mais je n’ai pas choisi autre chose. »
En 1943, elle se marie et a 3 enfants. Deux de ses fils reprennent les terres à leurs
20 ans, à 40 ils arrêtent pour faire autre chose. Elle écrit son premier livre en 1980 en regardant les vaches, « Les cinq filles du Grand-Barrail »
« J’ai été heureuse d’être paysanne en ce temps-là, nous étions utiles. »
…A son prochain spectacle. Notre adhérent Phil Aladenise serait heureux d’y retrouver quelques-uns d’entre nous, rencontrés à Plaisance.
Prochain spectacle
Nos rencontres : Gaston Couté, poète Beauceron pétri d’humanité et de liberté. Ses écrits, témoignant de la vie libre et entière qu’à vécue cet homme particulier entre deux guerres (1870 et 1914/1918). Des hommes et des femmes musiciens et chanteurs amateurs, passionnés.
La compagnie Courant d’art, vous propose, né de cette fusion son spectacle Goutons Couté. A travers une ambiance cabaret, elle vous permet de re-découvrir ou de découvrir la vie de G.Couté. Auteur et poète écrivant si juste, sur la société, ses codes, les institutions, le pouvoir, ceux qui possèdent, ceux qui n’ont rien, l’injustice, le nationalisme, l’hypocrisie….
La Compagnie Courant d’Arts se compose de neuf chanteurs et musiciens amateurs prenant tous plaisir à jouer et chanter, tour à tour ou ensemble, à l’aise (ou pas) dans leurs costumes rétros.
En bref, un plaisir auditif et visuel pour tous les goûts.
Un nouvel article est proposé à nos adhérent.es sur l’espace privé de notre site. https://www.ecrivains-paysans.com/espace-adherents/ Ils y trouveront les moyens de communication que l’association met à leur disposition.
Intitulée « Infos pratiques » et accessible par l’onglet « L’association », cette rubrique se propose de partager « tuyaux » et conseils entre adhérents écrivains et artistes paysans.
Patrick De Meerleer l’inaugure en essayant de rendre plus accessibles les arcanes de l’édition avec un article intitulé: Publier son livre, quel parcours? https://www.ecrivains-paysans.com/infos-pratiques/
Ceux ou celles qui voudraient y publier d’autres infos dans l’intérêt collectif de l’AEAP, peuvent envoyer leur article à : aeap@laposte.net Merci d’avance.
Jean-Mary Dehondt vient de publier en autoédition La sempiternelle séance de diapos, 80 pages, 13€. Une nouvelle occasion de nous faire partager son vécu en souriant. Merci Jean-Mary.
Il est maraîcher bio dans le Haut-Pays grassois après un parcours hors du commun. Ce « paysan chanteur » comme il se qualifie lui-même est aussi président de la Fédération Régionale des agriculteurs et agricultrices de la Région PACA. Bien connu pour sa gentillesse à Agribio 06, je suis heureuse de lui souhaiter la bienvenue parmi nous, La présidente, Jacqueline Bellino
J’ai le plaisir de vous informer de la sortie prochaine de mon dernier ouvrage : La Nouvelle-Amazonie, lieu de riches rencontres entre les personnages dans un futur débarrassé des nuisances de l’hyper-technologie et où la nature a de nouveau repris ses droits. Utopie, dystopie ? A chacun de se faire son opinion.
Ci-joint le communiqué de presse qui vous en dira plus.
Un Provençal pure souche vient de nous rejoindre et je vous invite à découvrir ses paysages, entre Plateau de Valensole et Pays grassois en parcourant ses publications sur sa page du site de l’AEAP: https://www.ecrivains-paysans.com/staff/robert-gaymard/
Nouvel adhérent à notre association, Jean-Paul Sozedde s’adonne à l’écriture avec passion depuis que la retraite et la covid lui en ont laissé le loisir. Vous êtes invités à faire plus ample connaissance sur sa page de notre site: https://www.ecrivains-paysans.com/staff/jean-paul-sozedde/
Sa pièce de théâtre, Le Clavecin, écrite en 2013 et présentée au prix « Arts Littéraires » cette année, a reçu une mention spéciale du jury.
« De quoi redonner vie à une lointaine création. Excellente manifestation littéraire à Saint-Orens ce samedi grâce à une association de passionnés de poésie, romans, nouvelles… et théâtre donc. » nous dit-il.
Il sera au Printemps du livre de Montaigu. En attendant, un article du journal Ouest-France lui est consacré pour présenter ses nombreux livres, dont chaque sortie crée l’évènement.
Bravo Marcel et surtout… continue à nous enchanter.
Décidément éclectique, après l’Adieu aux vaches et Camus, Patrick nous entraîne au XXIIème siècle dans ce roman de fiction où il anticipe l’avenir de notre planète, non sans optimisme, et qu’il est venu présenter au Salon de l’Agriculture. Donnons-lui la parole:
Les Editions de la France Agricole, viennent de publier La Liberté en héritage, de Marcel Marloie. Il faut absolument lire l’article en dos de couverture de ce livre, signé Camille Atlani, directrice de la collection TerrAgora. Il vous donnera envie de découvrir ou de mieux connaître cet auteur discret, résolument tourné vers l’avenir.
Une délégation de l’AEAP s’est d’abord réunie le vendredi 3 mars dans les locaux d’Agridemain, dans le 17ème, afin de définir ensemble les orientations de l’association: Norbert Doguet, Claude Chainon, Patrick De Meerleer, Daniel Esnault, Marcel Marloie, Michèle Buc, Jean-Luc Gonin et Jacqueline Bellino ainsi que Jacques et Marie-Mad Chauvin en visio-conférence.
L’après-midi s’est tenu un conseil d’administration avec les membres présents le matin plus Gérard Ghersi en visio-conférence. A l’issue duquel nous avons été rejoints au restaurant par notre adhérente Maryse Degardin, du Réseau CIVAM
Le lendemain, samedi 4 mars, deux tables de dédicace ont été mises à notre disposition par le stand du Mouton Vendéen, dans un Hall 1 envahi par une foule dense.
Patrick De Meerleer et Jacqueline Bellino sur le stand du Mouton Vendéen
A midi, comme chaque année nous avons été invités à saucissonner dans la « cabane » de l’éleveur porcin Alain Petiot: Toujours une occasion de faire de belles rencontres.
Daniel Esnault, Alain Petiot et ses invités
Claude Chainon, Marcel Marloie, Michèle Buc, Jacqueline Bellino, Titouan Nicol et Daniel Esnault
Le lundi nous avons été invités à présenter l’AEAP sur le stand d’Agridemain où nous avons été chaleureusement accueillis par son directeur Gilles Maréchal et par Claude Richard, responsable de la communication. Une occasion de nouer des liens intéressants avec de nombreux visiteurs, de débattre sur l’avenir de l’agriculture avec le public et… de déguster d’excellentes préparations culinaires concoctées par le chef Jean-Luc Buscaylet. Nous ne manquerons pas de diffuser les interviews lorsqu’ils nous parviendront.
Débat sur l’avenir de l’agriculture sur le stand d’Agridemain
Marcel Marloie, Claude Richard et Daniel Esnault
Au fil des rencontres et des échanges des projets ont pris forme, qui ne demandent qu’à se concrétiser. Forts de cette synergie, nous allons maintenant nous y employer.
Ce recueil de poème est un vrai bijou. Nous y découvrons des textes inédits de notre présidente d’honneur, où l’on retrouve la sensibilité à fleur de peau que nous lui connaissions déjà, accompagnés de dessins discrets qui subrepticement nous élèvent tout là haut, sur les Hauts coteaux de Nuits-Saint-Georges, à Concœur et Corboin.
Rose-Marie Lagrave, dans une préface fort émouvante, arrache la paysanne à la terre qui lui colle aux pieds pour nous la faire apparaître fluide, transparente, cristalline, évanescente, subtile, à la fois forte et fragile, ancrée sur terre et aérienne, par des mot puissants, des phrases fortes que seule une amitié profonde a pu lui dicter. Je citerai: « Les poèmes s’éprouvent, se savourent, se distillent avec délice, et restent si souvent imprimés qu’on les transporte en soi, mais en précieux silence. »
Chantal Olivier a passé sa vie à donner sans compter. L’AEAP le sait bien. Ce nouveau présent est un chef d’œuvre. Merci Chantal, merci Rose-Marie.
Rose-Marie Lagrave, qui fut fondatrice de notre association avant de devenir directrice de l’EHESS, vient de co-signer un livre avec Annie Ernaux, Prix Nobel de littérature, aux éditions de l’EHESS: Une conversation.
Un article de L’OBS vient de présenter cette publication d’échanges qui ne sauraient laisser indifférents les écrivains et artistes paysans que nous sommes. En attendant de lire avec grand intérêt cette « conversation » voici l’article de Xavier de la Porte: Trahir sa classe ou la venger.
Jean-David, fils d’André Pinatel, ancien président de la Chambre d’agriculture PACA, et frère de Christian (expert international en huile d’olive), a trouvé la mort dans un accident de montagne. La famille Pinatel exploite le Domaine Salvator, aux Mées, dans les Alpes de Haute-Provence, qui a obtenu avant-hier sa énième médaille d’or au Concours Général du Salon de l’agriculture pour son huile d’olive AOP.
André avait participé au congrès AEAP 2011 de Menton où il s’était déplacé pour nous donner une conférence sur l’agriculture en Provence. Nous présentons nos plus sincères condoléances attristées à cette famille cruellement touchée.
A partir de la conférence de Rose-Marie Lagrave à Plaisance (congrès 2022), que vous êtes invités à relire sur notre site, nous avons décidé de nous réunir afin de réfléchir ensemble pour définir les orientations de notre association.
Cette rencontre aura lieu le 3 mars de 9H30 à 13H à l’adresse suivante :
Agridemain, 19 rue Jacques Bingen 75017 Paris – métro Villiers.
Elle sera ouverte à tous les adhérents qui souhaiteront y participer.
Nos questionnements porteront sur les points suivants :
Le Manifeste de Laragne de 1975 est-il encore d’actualité ?
Différences et points communs entre:
Les paysans de 1972 et ceux de 2023
Les écrivains-paysans de 1972 et ceux de 2023.
Qu’est-ce qu’un écrivain-paysan aujourd’hui ? Qu’est-ce qui le distingue des autres écrivains ?
Quelle est notre identité ? travail de la terre, attachement à un terroir, transmission d’une mémoire collective, objectifs communs (privilégier une agriculture respectueuse de l’environnement, encourager les rapports ruraux/citadins etc.) ?
Comment avoir plus de visibilité ?
Comment attirer les jeunes générations ?
Quelles actions mettre en place ?
Si beaucoup ne pourront se rendre à Paris pour le Salon de l’agriculture, chacun d’entre vous peut nous faire parvenir par écrit une ou plusieurs idées qui pourraient alimenter nos travaux par mail à l’adresse :
Nous venons d’apprendre avec tristesse le décès de notre adhérente poétesse Elyane Gastaud, à l’âge de 88 ans. Elle s’est éteinte le 9 septembre dernier. Surpris de rester aussi longtemps sans courrier postal de sa part (elle fuyait téléphones et ordinateurs), nous avons dû faire une recherche Internet pour trouver l’information car aux dernières nouvelles, elle cultivait toujours son jardin dans le lieu retiré de l’Ardèche où elle vivait une partie de l’année pour y puiser son inspiration.
A sa famille l’AEAP présente ses condoléances attristées.