Congrès 2020 de l’AEAP

Le congrès 2020 restera à plus d’un titre dans les annales de l’AEAP.

Tout d’abord à cause des turbulences qui l’ont entravé : Covid, annulation de l’hébergement en dernière minute, désistements et pour finir la pluie.

Et pourtant, quel beau congrès !

Beau parce qu’il a réuni des participants particulièrement motivés, prêts à prendre des risques pour ne pas manquer cette manifestation devenue au fil des ans incontournable.

Beau par la présence de trois nouveaux  membres que nous avons eu le plaisir de découvrir jour après jour : Pierre, Michel P et Hervé.

Beau grâce à l’organisation sans faille de Norbert et Laurence qui, malgré les distances, n’avaient rien laissé au hasard pour nous concocter un programme des plus intéressants malgré les mesures barrières et les précautions imposées. Qu’ils soient ici chaleureusement remerciés pour leurs compétences, leur implication et leur indéfectible bonne humeur.

Beau par la qualité des intervenants, plus passionnés les uns que les autres, qui nous ont permis de saisir l’âme de leur région et la philosophie de leurs réalisations.

Beau par les paysages somptueux que nous avons pu découvrir dans un automne incandescent voilé de brumes qui, sous la pluie, se dotaient à notre passage de charmes mystérieux.

Enfin, beau grâce à Patrick et Michèle qui ont su resserrer nos liens autour de l’écriture qui nous réunit : lectures de textes, comme d’habitude, mais aussi échanges sur nos publications et, pour finir, un atelier d’écriture ludique qui ne s’est pas pris au sérieux tout en révélant nos diverses sensibilités.

Certains d’entre vous ont peut-être regardé hier soir (28/10) l’émission « La chasse au trésor » sur France 3. Pour ceux qui n’ont pu être présents, mais aussi pour permettre à nos congressistes de redécouvrir les lieux que nous avons visités sous le soleil, je conseille à ceux qui l’auraient loupé de regarder ce reportage en Replay. Vous y retrouverez Besançon, la cathédrale de Fort Antoine (fruitière), la ferme de Gustave Courbet et la Loue, le lac de Saint Point etc…
https://www.france.tv/france-3/la-carte-aux-tresors/2019751-le-doubs.html

Nos congressistes avec la Suisse en arrière plan

COVID 19 et agriculture

Guy Waksman, qui transmet régulièrement nos infos sur sa lettre hebdomadaire largement diffusée, nous informe de la publication de l’ouvrage auquel il a contribué:

COVID 19 et agriculture :Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?
De l’Académie d’agriculture de France
https://www.informatique-agricole.org/du-cote-du-web-et-de-linformatique-agricole-n-48-du-26-septembre-2020/

Concours de poésie

L’an dernier l’AEAP a eu le plaisir de voir le prix de Poésie21 d’Aix en Provence décerné à notre adhérent Michel Boudaud.

À nouveau nous sommes sollicités par les organisateurs pour participer à ce concours. Espérons que vous soyez nombreux à répondre à cette invitation.

« Madame, 
L’an dernier nous avons attribué à M. Boudaud un prix pour son recueil de poésie. Il s’agit du Prix Poésie21 décerné dans le cadre de la Fondation Saint-John Perse à Aix en Provence. Nous avions beaucoup apprécié votre intervention et nous vous en remercions à nouveau. 
Nous sommes donc en mesure de relancer le Prix. Les règles sanitaires ont retardé jusqu’à maintenant notre projet. 

Le concours est donc ouvert jusqu’au 15 octobre, le Prix sera décerné le vendredi 4 décembre
Toutes les informations utiles se trouvent sur le site de la Fondation ainsi que sur www.Poesie21.org
En vous remerciant de votre aide à diffuser l’information si vous le désirez
 Guy Vincent »

Distribution des prix au GArae

Le concours de rédaction « Sur les chemins de l’école » organisé par l’ethnopôle Garae a donné les résultats suivants:

Catégorie Adultes :
1er prix : Alain Vidal
2ème prix : Michel Pontoire
3ème prix : Aurélia Potot (alias Jacqueline Bellino)
1er accessit : At Peyrat
2ème accessit : Henri Noubel

Catégorie Enfants :
Lauréate : Nina Combret
1er accessit : Lisa Jimenes
2ème accessit : Rose Saïsset

La remise des prix s’est étalée sur les 2 journées du 18 et 19 septembre afin de respecter les mesure de distanciations. Les textes primés ont été lus par les auteurs présents, entrecoupés de textes d’auteurs connus sur le même thème. Pour l’AEAP, qui comptait 2 lauréats sur les 3 premiers prix, il fut émouvant d’entendre Emile Guillaumin, père spirituel de tous les écrivains paysans, en première lecture.

Michel Pontoire
https://blog.ecrivains-paysans.com/wp-content/uploads/2020/09/Pontoire_chemin_école.pdf
https://blog.ecrivains-paysans.com/wp-content/uploads/2020/09/Laccident-AP-1.pdf

Les textes primés sont exposés au Musée de l’école de Carcassonne.
L’AEAP remercie le GArae pour cette belle initiative et tout particulièrement Sylvie Sagnes et Christine Bellan, les organisatrices.

Les rendez-vous de Michel Boudaud

« Après une treizaine de billets depuis le 15 mars, j’ai fainéantisé dur!!! J’ai quand même des petits concerts qui sont maintenus ( l’avantage d’être petit!):       
 – Vendredi 25 septembre à Charroux (86)  Rés: 06 81 57 89 42 

Le 18 janvier 2021 en Vendée (mais je crois que c’est une soirée privée, à vérifier)
J’ai aussi et quand même deux ou trois nouvelles chansons… »

Que nous découvrirons lors de notre congrès dans le Doubs.

À bientôt Michel

Le festival du livre de Mouans-Sartoux annulé.

C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris que la progression du COVID dans notre département a eu raison de la bonne volonté et des énormes mesures mises en place par les organisateurs et les 270 bénévoles qui ont travaillé tout l’été Pour que le festival puisse avoir lieu.

L’AEAP perd ainsi une bonne occasion de réunir quelques uns de ses membres autour de réflexions passionnantes et d’agapes chaleureuses.

Espérons maintenant que notre congrès puisse être maintenu.

À bientôt

Tristement.

Festival du Livre de Mouans-Sartoux 2020

L’AEAP y tiendra son stand, sur l’emplacement du jeu de boules. Plusieurs écrivains paysans dédicaceront leurs ouvrages. A bientôt

   

? RV au 33e Festival du livre de Mouans-Sartoux, 2-3-4 octobre 2020 ! 2-3-4 octobre 2020
33e Festival du livre de Mouans-Sartoux
Sur le thème :  Nouveau monde ? ? Nous sommes heureux de vous annoncer que le 33e Festival du livre de Mouans-Sartoux aura lieu les 2-3-4 octobre, sur le thème Nouveau monde ? Nous avons l’autorisation de l’organiser en respectant le protocole sanitaire strict de l’ARS et de la préfecture parmi lesquelles : jauge de 4000 personnes en même temps dans le périmètre, tous les stands en extérieur, port du masque absolument obligatoire, usage du gel hydroalcoolique  et distanciation dans les  files d’attente. Et sous réserve  de l’évolution du contexte sanitaire. Cette année encore, l’équipe du  festival du livre et les 250 bénévoles mettront toute leur énergie pour partager avec vous 3 journées exceptionnelles. Pour que la réussite soit au rendez-vous des 2-3 et 4 octobre nous comptons sur chacun.e d’entre vous afin que nous nous adaptions tous aux conditions sanitaires actuelles.  Bien entendu, nous suivrons avec attention l’évolution de la situation sanitaire et prendrons les décisions que celle-ci imposera le cas échéant. Un festival tout en extérieur sur le boulevard piéton Pour respecter les règles sanitaires le festival prendra une forme nouvelle. Pour aller à la rencontre de vos autrices et auteurs préféré.e.s, des éditeurs, des libraires,  vous aurez pour vous tout l’espace public extérieur.
Tous les stands se tiendront sur le boulevard piéton et sur les places jusqu’au parc du château, comme un village de tentes, ouvert, en plein air : littérature, jeunesse et Ados, BD, citoyen, régions-poésie- beaux livres, bouquinistes. Un festival entièrement gratuit par solidarité avec tous les professionnels du livre et gratuit pour le public ?. Un avant-goût du programme : Parmi les autrices et auteurs :
Nancy Huston, Edgar Morin, Laure Adler, Guillaume Musso, Ariane Ascaride, Ernest Pignon Ernest, Bernard Werber, Charline Vanhoenacker, Vanessa Springora, Magyd Cherfi, Muriel Barbery, Daniel Cueff, Benjamin Stora, Myriam Benraad, Gérard Mordillat, Isabelle Delannoy, Gilles Clément, Susan George, Pierre Ducrozet, Fatima Besnaci-Lancou, Alain Damasio, Noël Mamère, Jacques et Valeria Salomé, René Fregni, Olivier Duhamel, Thomas Porcher, Philippe Meirieu, Jean Viard, Gilles Vanderpooten, Denis Lairon… ainsi que de nombreux auteurs de notre region. BD : c’est l’année de la BD !
Parmi les 30 auteurs BD, Kid Toussaint, Fabrice Erre, Jean-Luc Deglin, Jorge Bernstein, Brice Cossu, Mélissa Anthunes, Jacques Ferrandez, Aurélie Guarino, Alexis Santenac, Serge Annequin , Michel Koeniguer , Pablo Velarde … Jeunesse :
Parmi les auteurs jeunesse, Michel Piquemal, Lucille Placin, Justine Brax, Susie Morgenstern, Carina Rosenfeld, Jennifer Dalrymple, Julien Martiniere, Clarisse Lochmann, Evelyne Mary, Elsa Oriol, Taï-Marc Le Thanh… Débats, entretiens, films, Lectures, concerts, cafés littéraires  auront lieu en plein air dans le parc du château et dans les salles de cinéma avec une demi-jauge… Cette année, c’est le festival qui ira dans les écoles, collèges et lycées à la rencontre de son jeune public pour des rencontres organisées avec les enseignants sur inscription et dans la limite des possibilités. Le festival commencera le vendredi à 14h pour se poursuivre tout le samedi et tout le dimanche, de 10h à 19h. Un festival qui dépend de nous et de vous : des consignes à respecter ! Les conditions de sa tenue et de sa réussite sont impératives et s’imposent à tous : Elles sont à respecter à la lettre, pas plus de 4000 personnes en même temps dans l’espace du festival et le port du masque obligatoire pour tous à partir de 11 ans. Pour faciliter et maîtriser l’accès au festival, 7 grandes entrées piétonnes seront aménagées avec comptage électronique des entrées et sorties.
Lorsque le seuil de 4000 sera atteint, l’accès ne sera possible qu’au fur et à mesure des départs du public présent. Nous afficherons en temps réel le nombre de présents sur le Facebook et sur le  site du festival pour vous en informer. Ce sont les associations sportives de Mouans-Sartoux, qui, main dans la main avec l’équipe culturelle et la ville, vous accueilleront. Le port du masque sera absolument obligatoire pour tous (dès 11 ans), exposants, auteurs, public, organisation.
SANS MASQUE, L’ACCÈS AU FESTIVAL SERA IMPOSSIBLE.
L’amende est  de 135€ ! Les forces de sécurité, Gendarmerie Nationale et Police Municipale y veilleront. Le gel hydro alcoolique sera à votre disposition sur les stands et aux entrées.
Une attention particulière sera portée au respect des règles de distanciation physique (1 mètre) dans les files d’attente pour les dédicaces. Nous vous remercions de votre compréhension et par avance du respect de ces consignes. Un festival plein de promesses, riche de rencontres, d’enthousiasmes, de débats, afin de montrer que dans ce monde nouveau qui nous inquiète souvent, nous interroge forcément, toujours la vie invente. Marie-Louise GOURDON 
Maire adjointe à la culture de Mouans-Sartoux
Commissaire du Festival du Livre
Chevalière de la Légion d’honneur
Chevalière des Arts et lettres     Festival du Livre de Mouans-Sartoux
Une organisation du Centre Culturel des Cèdres
77, allée des Cèdres
06370 Mouans-Sartoux

www.lefestivaldulivre.fr
Tél. : 04 92 28 45 60
Mail : comfestival@mouans-sartoux.net

   

Congrès 2020

Chers amis,

La date de clôture des inscriptions au congrès, initialement fixée au 31 août vient d’être repoussée au 15 septembre. Il est donc encore temps aux retardataires d’envoyer leur bulletin à Norbert Doguet. Nous comptons tout particulièrement sur ceux et celles qui avaient signifié leur souhait de participer en octobre lors du sondage et qui, à ce jour, ne se sont pas encore manifestés.

Pour ceux et celles qui trouveraient le trajet en voiture un peu long il est rappelé que l’on peut se rendre à Pontarlier en train où nous viendrons les chercher en voiture.

Je vous rappelle qu’étant hébergés dans un lycée toutes les mesures sanitaires relatives au Covid sont plus qu’ailleurs respectées, tant au niveau de la désinfection que de la distanciation et nous veillerons à leur application.
Bien sûr les masques seront obligatoires. Sur place les gels hydroalcooliques seront fournis mais il est conseillé à chacun d’en avoir une petite fiole personnelle dans son sac à consommer sans modération.

Alors, dans ces conditions, ne nous laissons pas décourager et faisons en sorte que la vie continue et que l’AEAP poursuive son chemin en traçant son sillon de terroir en terroir.

Au grand plaisir de vous retrouver bientôt,

Votre présidente, Jacqueline Bellino

En rappel, notre programme et bulletin d’inscription:

http://blog.ecrivains-paysans.com/wp-content/uploads/2020/09/Programme-congrès-2020.pdf

Un article sur Marcel Grelet dans Ouest-France du 26 août

Article de Ouest-France du 26-08-2020

Pour son 11ème livre, La terre des lavandes, l’auteur Marcel Grelet a situé la trame de l’histoire en Provence, sur les terres de Pagnol et Giono. Il y narre la vie de Magda, jeune Espagnole qui, en 1948, décide de fuir son pays natal pour échapper au chômage et au régime autoritaire de Franco, espérant se faire engager comme coupeuse de lavande. Mais dans ce paysage idyllique de Provence, les mentalités sont étroites. L’arrivée de la belle jeune femme est vue d’un mauvais œil. Face aux préjugés et avide de vengeance, Magda va devoir faire des choix…
« J’ai effectué plusieurs séjours dans les Alpes-de-Haute-Provence sur le plateau de Valensole. Toute cette lavande m’a donné l’envie de raconter cette période, quand sa cueillette se faisait manuellement, confie l’auteur Herbergementais. J’ai rencontré beaucoup de locaux, dont Maurice Chaspoul, ancien conseiller général et libraire, une figure du pays. Ils m’ont transmis leurs souvenirs d’enfance. »
Prochainement, une série de livres, dont les manuscrits sont achevés, devrait voir le jour, « dans un registre totalement différent de ce que j’ai pu écrire jusqu’à maintenant ». En attendant, Marcel Grelet est en pleine écriture d’un roman qui se voudra hybride, entre terroir et contemporain. L’auteur sera présent au salon littéraire Le refuge du livre, en forêt de Grasla aux Brouzils, les 29 et 30 août. Entrée libre.
Informations supplémentaires : La terre des lavandes, roman, 300 pages. Collection Terre d’Histoires chez City Éditions.Ouest-France

Marcel Grelet

Culture et agriculture…

Un autre article d’Alexie Valois et Rosanne Aries pour « La France agricole » sur le lien étroit entre Culture et Agriculture, qui fait écho à l’article de Patrick De Meerleer « Ecrivain-paysan, pléonasme ou oxymore » paru dans le dernier « Lien des écrivains et artistes paysans« .
https://blog.ecrivains-paysans.com/wp-content/uploads/2020/08/Dossier-Culture-et-Agriculture-La-FA-21-08-2020.pdf

Programme du congrès 2020

Certains adhérents n’ayant pas reçu le programme du congrès, envoyé par mail fin juillet à chacun, sachez qu’il figure sur notre site. Il suffit de cliquer sur l’annonce du Congrès de la page d’accueil puis sur Programme. Le bulletin d’inscription à retourner se trouve sur la dernière page du programme.

Si vous n’arrivez pas à ouvrir le lien ci-dessous, vous pouvez aussi me le demander par mail à jbellino@neuf.fr et je vous le renverrai.

https://blog.ecrivains-paysans.com/wp-content/uploads/2020/08/Programme-congrès-2020.pdf

Congrès 2020

Il ne reste plus que 2 semaines pour s’inscrire au congrès 2020 de l’AEAP qui aura lieu du 21 au 24 octobre prochain.
Vous pouvez venir accompagnés de membres de votre famille ou d’amis.

Toute rétractation (même au dernier moment) sera remboursée.

Idem si le congrès devait être annulé par mesure sanitaire due au développement du Covid.

Mais restons positifs et continuons à espérer ces retrouvailles annuelles attendues avec impatience.

A bientôt!

Concours de rédaction « Sur le chemin de l’école »

La Ville de Carcassonne et l’Ethnopôle Garae viennent de publier les résultats du concours de rédaction « Sur le chemin de l’école »:

Catégorie Adultes :
1er prix : Alain Vidal
2ème prix : Michel Pontoire
3ème prix : Aurélia Potot
1er accessit : At Peyrat
2ème accessit : Henri Noubel

Catégorie Enfants :
Lauréate : Nina Combret
1er accessit : Lisa Jimenes
2ème accessit : Rose Saïsset

L’AEAP est fière de compter parmi les auteurs distingués deux adhérents qui ont obtenu les 2ème et 3ème prix:

Michel Pontoire et ? qui se cache sous le nom de plume Aurélia Potot

La remise des prix aura lieu au centre Garae les 18 et 19 septembre.

Messages

Chers amis adhérents,

Depuis quelques temps un dysfonctionnement du système de notre blog vous a empêchés de recevoir nos infos sur votre boîte email.
Notre ami informaticien Clément vient de prendre des heures sur son temps de vacances pour installer un autre programme. Qu’il en soit ici vivement remercié.
Vous recevrez donc désormais nos envois en temps réel et de surcroît… en français! Ce qui ne manquera pas de satisfaire les défenseurs de notre langue.

Je vous serais reconnaissante de laisser quelques commentaires sur les dernières publications afin de vérifier que tout fonctionne.

Et n’hésitez pas à m’informer de vos activités pour que je puisse les publier.

Amicalement
Jacqueline

Le billet de juillet de Michel Boudaud

Bonjour à tous,

Tout d’abord, je me joins à tous les amis pour rendre hommage à Bernard Meulien qui nous a quittés il y a quelques jours. Gentillesse et talent sont les deux mots qui me viennent tout de suite à l’esprit. Je l’ai connu, comme beaucoup, par le disque (vinyle) des poèmes de Gaston Couté qu’il a enregistré avec Gérard Pierron. Puis nous nous sommes rencontrés et revus de temps en temps. Ce sera toujours, pour moi, le plus grand « diseur » de Couté, avec juste ce qu’il faut de gestuelle et ce petit patois de derrière les fagots, discret mais bien présent. Bref, une interprétation avec un grand respect de l’œuvre, tout en incarnant celle-ci d’une présence magnifique. Quand je dis du Couté, je pense toujours à Bernard et j’avoue même que j’essaie de l’imiter. Merci Bernard pour tout ce que tu as mis de toi dans les œuvres de Couté, de Corbière et de bien d’autres, et bon voyage dans des sillons interminables et fleuris.

De mon côté, trois concerts sont, en fin de compte, maintenus :

–          le week-end du 18 septembre à Notre Dame du Marillais (49)

–          le 25 septembre à Charroux (86)

–          en janvier 2021 en Vendée.

Quelques concerts privés sont en projet pour la rentrée.

Ma recommandation du mois va vers Jean Poiret avec un pastiche de la « Valse à mille temps » de Brel. En ces temps incertains, où l’on parle beaucoup de relocalisation des productions, « La Vache à mille francs » dénonce avec humour la spéculation faite sur le dos des producteurs par un système commercial complexe et obscur. Les paysans se trouvent souvent pieds et poings liés vis-à-vis des négociants privés et même des coopératives. Il pourrait y avoir un petit goût de la « Vache et le prisonnier », sauf que toutes les vaches ne s’appellent pas Marguerite. A l’époque, toutes les vaches n’étaient pas encore noires et blanches, les télés, si !

Ma chanson toute neuve aurait tendance à s’appeler « Le soir » et elle parle du soir ! La mélodie est simple, voire banale, mais je change de tonalité à chaque strophe, je commence en Mi mineur à la cave pour finir en Sol majeur au grenier ! Bon, moi ça me plaît assez, c’est déjà pas mal. Après, j’espère que vous pourrez voir cela, un jour, de vos propres oreilles.

Je vous souhaite un bel été.

Michel

LE SOIR

Quand je devrai compter mes pas,
Quand mes pas n’auront plus de routes,
Quand la pluie n’aura plus de gouttes,
Quand je pourrai tendre les bras,
Quand mes bras n’auront plus de doutes,
Ni plus de liens, ni plus de clous, (2)
Aux forges du soleil couchant,
Je tisserai des draps de brumes
Afin que les charbons ardents, (2)
Laissent à mon coeur un peu de sang
Qui n’aille couler à l’enclume
Où résonnent ses battements, (2)
La nuit venue, je partirai,
Lorsque les étoiles ensemencent
Les champs blonds d’un grand ciel de blé, (2)
J’attellerai le grand chariot
Et j’éclairerai le silence
Avec des gerbes de flambeaux (2)
J’irai vers toi, mon évidence.

Michel Boudaud

Le kiosque des Écrivains de la Côte

Le kiosque des Écrivains de la Côte a repris place sur le cours des Dames de La Rochelle.

Voilà déjà plus de vingt ans qu’il revient  comme les hirondelles  à la même place.
Il est connu, attendu, il est une institution sur le vieux port de La Rochelle.
Il y en a pour tous les goûts: romans policiers, historiques, romans qui évoquent la vie dans toute sa splendeur, carnets de voyages, romans locaux. Bref, tous les genres et pour tous les goûts.
Les écrivains présents sont un groupe d’amis, (depuis le temps), qui fidélise à force un lectorat qui nous rend visite pour voir les nouveautés.
Certains sont du coin et d’autres viennent de toute la France.
La preuve, l’année dernière à Mouans-Sartoux, une dame m’avait reconnu car elle m’avait déjà acheté un livre au Kiosque.
Si vous passez par-là cet été, venez nous voir, on a toujours des choses à dire, des livres à feuilleter… et du gel hydroalcoolique… non, pas pour boire!
Pierre Yborra.

On y trouve même un écrivain paysan! Ne le manquez pas.

Annie Manette, membre de l’AEAP

L’AEAP a le plaisir d’accueillir comme membre actif, l’écrivaine Annie Manette, d’Aix-en-Provence, après avis favorable du comité de lecture.

Annie nous a connus il y a plus de 20 ans sur le Salon de l’agriculture où elle-même était chargée de la promotion des produits agricoles de la région PACA, en tant que chargée de mission de la Chambre d’agriculture régionale.

Aujourd’hui elle consacre sa retraite à l’écriture. Elle a publié des contes pour enfants : « Les poules noires ont disparu et le loup végétarien » et « Le secret de la chouette ». Mais aussi une biographie de la mère de Paul Cézanne « Reflets de vie ».

Bienvenue parmi nous.

Une photo de Geneviève Callerot exposée à Paris

L’exposition « Hexagone » à Paris-Gare de Lyon présente des clichés de deux photographes qui ont sillonné pendant 3 ans notre pays à la rencontre des Français.

Une très belle photo d’Eric Bouvet met en scène notre doyenne de l’AEAP, l’écrivaine paysanne Geneviève Callerot campée dans le décors de sa magnifique ferme de Dordogne
.https://www.facebook.com/eric.bouvet.332/posts/2943702902523428

Notre ami, le sculpteur-paysan René Prestat vient de décéder dans de tragiques circonstances

René Prestat expliquant avec passion son travail de sculpteur à René Houlé (2008)

C’est avec une infinie tristesse que nos pensées se tournent vers sa famille si cruellement atteinte.

René était notre ami comme il était l’ami de tous: des êtres humains dans leur globalité mais des enfants surtout, des animaux et tout particulièrement des chevaux, de la nature et de cette Terre nourricière si malmenée à laquelle il dédiait sa dernière oeuvre en cours.

Il portait sur le monde un regard d’enfant, aussi pur qu’émerveillé et lorsqu’il nous parlait de ses œuvres, c’est un grand poète qui s’exprimait, avec cet humanisme, cette sensibilité et cette délicatesse qui le caractérisaient et qui nous fascinaient.

Son départ brutal est une grande perte pour notre association et pour l’Humanité. Heureusement son oeuvre colossale continuera à témoigner de la beauté du monde et de l’amour universel.

Repose en paix, ami!

https://www.lest-eclair.fr/id159890/article/2020-06-29/le-sculpteur-aubois-rene-prestat-est-decede-dans-un-accident-de-la-route

Marcel Grelet a les honneurs de la presse agricole

Le journal « La vie agricole », vient de publier un article d’Alexie Valois sur Marcel Grelet. Une occasion pour l’AEAP de remercier Marcel de s’acquitter avec sérieux et efficacité de sa tâche de secrétaire de notre conseil d’administration, tout en se consacrant à ses travaux d’écriture et à ses cultures potagères. A bientôt pour un prochain roman.

https://www.lafranceagricole.fr/loisirs/ecriture-marcel-grelet-un-romancier-vendeen-1,14,740725965.html

Le billet… mensuel de Michel Boudaud

Bonjour à tous

Court billet aujourd’hui car j’étais en vadrouille ce WE ! J’ai une nouvelle chanson, mais qui a besoin de retouches, donc je ne vous la montre pas déjà. Na! Et désormais, je pense passer à un billet mensuel, ce qui me permettra (peut-être) de fignoler un peu plus. J’ai des propositions à vous faire, qui me semblent intéressantes, mais je ne trouve pas les enregistrements que je souhaite.

Je vous propose aujourd’hui  « Chanson Plus Bifluorée » avec « Général à vendre  » de Francis Blanche. Ce groupe, composé de quatre chanteurs au départ (trois, maintenant) a pastiché de nombreuses chansons françaises. Il est considéré comme l’héritier des « Frères Jacques », avec de grandes qualités vocales et scéniques.Vous pouvez bien sûr aller voir d’autres œuvres comme « Le moteur à explosion » ou « Aimé » etc… Par les temps qui courent, les chanteurs  » à voix » n’ont plus tellement voix au chapitre, dommage !

Portez-vous bien et à bientôt

Michel

« Gens de la Gravelle »: un nouveau titre pour Michel Pontoire

« Gens de la Gravelle »: un nouveau titre pour Michel Pontoire

Nous apprenons avec grand plaisir que l’écrivain paysan Michel Pontoire vient de publier un nouveau recueil de nouvelles aux éditions Exaequo. Toutes nos félicitations et beau succès au nouveau-né.
http://www.ecrivains-paysans.com/staff/michel-pontoire/

Ce recueil offre une succession de tableaux ayant pour cadre commun le Bassin de la Gravelle. La Gravelle n’est rien de plus qu’un modeste ruisseau – discret trait d’union entre les hameaux d’une région à habitat dispersé.
Tour à tour protagonistes ou comparses, les personnages hauts en couleur de ce microcosme pastoral se croisent au travers d’intrigues insolites. On les sent soudés par les mêmes qualités humaines, pelotonnés autour de valeurs ancestrales.
Cependant, les premiers tracteurs pétaradent, le remembrement menace, engrais et pesticides s’imposent, des stabulations s’implantent… Le machinisme agricole frappe aux consciences des « gens de la Gravelle ». De nébuleuses perspectives de gains germent comme une mauvaise ivraie. La sensibilité aux profits immédiats tend à se substituer au conformisme prudent et respectueux. La communauté paysanne jusque là monolithique risque de se fissurer. Heureusement, les garants d’un conservatisme sacro-saint semblent vouloir, le temps de ce recueil, demeurer à l’écart du courant qui, pourtant, s’immisce inexorablement.

Une treizième semaine pour Michel Boudaud

Bonjour à tous

Billet N° 13 aujourd’hui ! Comme le temps … Je vais bientôt être à cours de chansons neuves, pourtant, j’ai souvent sous le coude, un début  de texte ou quelques mélodies qui me plaisent bien, alors, pour ne gâcher ni l’un, ni les autres, je ne renonce pas! Cela me rappelle un vieux voisin qui fumait du « gris » et qui voulait arrêter, mais il lui restait toujours un peu de tabac ou un peu de papier à cigarette, alors, pour ne point gaspiller la marchandise, il rachetait le produit manquant ! Il est mort depuis longtemps, mais je crois bien qu’il fume encore!

Je vous joins donc une chanson qui mélange les genres puisqu’elle se prénomme « Photo », texte tout nouveau qui parle d’une photo âgée…

Je me permets aujourd’hui, de vous recommander Bernard Joyet. C’est certainement une des plus belles plumes de la chanson contemporaine (il est parolier de Juliette notamment). Il a fait beaucoup dans l’humour et le grinçant à ses débuts, formant un duo avec Roland Salomon (Joyet et Roll Mops !), puis, seul en scène, il se fait accompagner au piano par jean-Louis Beydon ou Nathalie Miravette. Il semble écrire sans retenue et attaque stylo bille en tête! C’est « efficace » et  plutôt mordant!

(voir « Le gérontophile » ou « Ma bible » !) Je vous propose une chanson plutôt « sérieuse » (comme si elles ne l’étaient pas toutes, à condition d’être de bonne facture!) . Il s’agit de « Rien s’en va« , petit clin d’oeil à Léo Ferré.

Portez-vous bien et à bientôt .

Michel

PHOTOS

C’est une photo bleue
Mais ce n’est pas la mer,
On y voit juste un peu
Que c’est un peu l’hiver.
Il y a des chapeaux
Et de grands châles gris,
Il ne fait pas très beau,
Le ciel est tout petit.
On y tient par la main
Des enfants étonnés,
Et qui cherchent en vain
A sortir du cliché.
Quelques sourires blancs,
Figés dans leur envol,
Hésitent dans le vent,
Puis tomberont au sol.
La grille du jardin
Encercle des couleurs
Et des flots de parfums
Dans des vagues de fleurs
Qui roulent. La marée
Les pas sont arrêtés,
Mais on entend, tout bas,
De vagues mots blessés
Qui courent. Des soldats
Avec leurs gros sabots,
Par là, seraient passés
Et les petits chevaux
De bois, le sont restés !
Le chemin a tremblé,
La grille du jardin,
Un peu plus qu’à l’été,
A grincé quand ces chiens
Ont pointé leurs museaux.
On voit, malgré le temps,
Au bord de la photo…
Les marques de leurs dents.
Sera forte demain
Et fera des jonchées
De pétales aux chemins.

Billet du lundimanche de Michel Boudaud

Bonjour à tous!

« On » m’a fait remarquer que j’ai peu proposé dans mes petits billets, l’écoute de chanteuses ; en effet, sur les onze numéros, il n’y a eu que Danièle Messia. Il y a eu aussi « Les enfants terribles »  (billet N° 3) mais c’était un groupe mixte. Je vais essayer de rattraper l’affaire, sachant qu’il y a moins, me semble-t-il, d’autrices-compositrices que d’auteurs-compositeurs, et que c’est plutôt dans ces catégories que mes propositions sont orientées. Aujourd’hui, il y a, je pense,  une éclosion de nouvelles chanteuses intéressantes et un renouveau dans l’écriture, mais je constate que les ingénieurs du son se font un malin plaisir à couvrir leurs voix par la musique qui est pourtant plus fine et élaborée qu’il y a quelques années! J’ai essayer d’entendre Jeanne Cherhal par exemple, ce fut laborieux!

Donc, pour l’instant, je reviens aux grands « classiques » avec Anne Sylvestre et 

« La faute à Eve » . De mon côté, je vous propose une chanson récente « Je m’ennuierai »

Portez-vous bien et à bientôt.

Michel  

JE M’ENNUIERAI DEMAIN
Michel Boudaud
Je m’ennuierai demain (2)
Si tu ne reviens pas (2)
Dans la cour des voisins
J’ai entendu des pas
Mais des pas de quelqu’un
Que je n’attendais pas
Des pas soudains,
Des pas à pas,
Mais pas les tiens,
Mais pas déjà.
Si un jour tu reviens (2)
Je ne serai plus là (2)
J’aurai dans mes refrains
Chanté ta vie en fa
En femme de marin
Qui aurait tendu la
Voile de lin
Sur mon trois-mâts,
Entre mes mains,
Entre mes bras…
Je m’ennuierai demain…

Festival du Livre de Mouans-Sartoux 2020

Nous voilà rassurés : le festival est maintenu sauf…

Déjà six écrivains paysans, ont manifesté leur souhait de venir participer à ce grand débat d’actualité sur un Nouveau monde, dans lequel la place du paysan devrait être au centre du développement.
Voir ci-dessous la présentation officielle:

LE FESTIVAL DU LIVRE DE MOUANS-SARTOUX AURA LIEU LES 2-3-4 octobre 2020

Une 33e édition sur le thème : NOUVEAU MONDE ?
Que de questions surgissent dans notre esprit à l’évocation d’un nouveau monde ! Optimistes ou pessimistes, idéalistes ou réalistes, rêveurs et lucides, nos invité.es débattront avec le public’ avec vous, du monde idéal, du monde possible.
Entre pragmatisme et idéalisme, le forum d’idées qu’est le festival du livre retentira de toutes les propositions, de tous les rêves, de toutes les idées d’avenir.
Ce thème avait été défini avant le covid, il prend encore plus de sens aujourd’hui !
Entretiens, débats, films, spectacles, dédicaces, seront au programme.
Ce sera un FESTIVAL RÉSOLUMENT SOLIDAIRE après ces mois de confinement et de d’angoisses.
Solidaire avec la chaîne du livre : gratuité des stands pour les libraires, éditeurs, exposants, associations, qui ont subi des pertes économiques,
Gratuité d’entrée pour le public ! En remerciant nos partenaires publics et privés qui nous le permettent.
Et nous serons tellement heureux de retrouver les autrices et les auteurs que nous aimons tant ! Une belle liste d’invité.es est déjà là , que nous vous livrerons peu à peu …
Heureux de nous retrouver aussi car ce seront des retrouvailles dans la joie !
Prenez date, 2-3-4 OCTOBRE 2020, le 33e FESTIVAL DU LIVRE DE MOUANS-SARTOUX !
Aimez et Partagez sans modération !

Le billet hebdomadaire de Michel Boudaud

Bonjour à tousssss

Aujourd’hui, avec ce temps sec, je le suis un peu aussi, donc je vais vous parler de … l’eau, celle des rivières et des fleuves. J’aime beaucoup les cartes du pays où l’on voit presque exclusivement les cours d’eau, comme des veines de bras; D’ailleurs, on dit un bras de rivière ou de fleuve . Le graphisme est très beau et répond , évidemment à d’autres logiques que celles des routes et, celles-ci semblent les respecter, en les enjambant souvent de façon majestueuse. Les canaux, pourtant fabriqués et rectilignes,

dégagent quant à eux une grande impression de sérénité! C’est vrai qu’ils sont plutôt désertés et que l’eau y est dormante.

Gustave Nadaud, en 1858, écrit ce curieux poème « Si la Garonne avait voulu  » que Julos Beaucarne a mis en musique et chanté dans les années 80. C’est assez désuet mais bien rafraîchissant !

J’y joins une de mes dernières chansons qui parle de la Loire de façon plutôt symbolique, si je me comprends bien ! 

A la vôtre et à bientôt.

Michel

Patience

Le mot du lundi de Michel Boudaud

 Bonjour à tous
 Déconfinés ou pas « on » me dit de continuer mon petit mot hebdomadaire, alors, tant que j’ai des choses à dire et des propositions à faire,   réduisons  la distanciation asociale!      
Dans mon billet précédent, j’évoquais le fait que, la plupart du temps, les reprises de chansons me semblaient bien inférieures à la version originale .Jacqueline Bellino me fait remarquer que « Nina Simone » dans « Ne me quitte pas » est plutôt poignante, ce qui est tout à fait vrai, et que Allwrigth reprend Cohen, mais il y a traduction, donc, un certain « renouveau ». On trouvera bien sûr des exceptions (Joan Baez par exemple, mais quelle pointure!). Il me semble que les chanteurs à interprétations fortes sont quand même difficiles à « reprendre » sans qu’il y ait tendance à l’imitation ou à du  » rien de nouveau! » Pensez à  Ferré et surtout, à Brel et Barbara (Bruel avec Barbara c’est quand même bien fade! ). Maintenant, il faut faire au mieux pour que les chansons continuent à vivre et à nous  faire vivre .      
Je voulais aborder aujourd’hui un sujet qui me tarabuste!!! J’espère arriver à me faire comprendre. J’aime beaucoup les chansons « ouvertes », où Il y a, par touches, évocation d’une scène, d’un paysage, d’un ressenti, sans trop de précisions historiques ou géographiques. En tant qu’auditeur, je me sens « invité » à vivre dans la chanson, et presque à l’écrire en même temps qu’elle se déroule. Je m’avance vers elle, en elle, je me sens impliqué parce qu’elle s’ouvre sur de nombreux « possibles » et sans doute aussi, parce qu’elle parle des (et aux) gens du peuple dont je suis… Elle me laisse le temps et le droit de me forger une opinion ,de conforter une vision des choses . Je me sens respecté et suis plus apte, à ce moment, à entendre une opinion forte ou un coup de gueule de l’artiste, parce qu’il aura pris le temps de me mettre dans « son » histoire et son coup de gueule sera le mien !           
A contrario, quand un artiste attaque d’emblée ou presque l’analyse d’un fait ou d’une histoire  qu’il n’a qu’à peine effleurés, j’ai tendance à me recroqueviller dans mon fauteuil, en écoutant un « technicien » qui s’adresse plus à mon intellect qu’à mon émotion! Et, jusqu’à preuve du contraire, on va voir des artistes pour voir du beau (définition du dico) pas pour recevoir un cours de quelqu’un qui a fait sans doute quelques années de fac psycho-socio etc… et se permet de « partager » sa science tout en se parfumant du titre « d’artiste » . Je n’ai pas de nom sous la main et ce n’est évidemment pas le but de ce papier, mais j’entends souvent ce genre de « choses » sur les radios (nos radiographies en direct !). Si je veux me former, me cultiver sur un sujet quelconque ou pas quelconque du tout, j’ouvre un livre ou je vais à une conférence où je pourrai même poser des questions pour avoir des précisions voire manifester mon désaccord. Et, souvent, le conférencier est aussi un artiste en son genre !             Maintenant que j’ai dit çà, il faut que je me méfie de ce que je vous propose ! J’ai droit à quelques jokers?          
Aujourd’hui, chanson toute simple d’un chanteur très attachant : Bernard Haillant, qui m’a fait travailler (un peu) en stage à la Sainte Beaume en 1981!!!  Et ma chanson est en texte seulement, c’est « Bois flotté » ,souvenirs en vrac du passé rural.        
Merci de votre attention et à bientôt!
Michel B.
https://blog.ecrivains-paysans.com/wp-content/uploads/2020/05/Bois-flottés-1.pdf

Le billet de Michel Boudaud

Bonjour à tous
       Enfin la fin, enfin, j’espère ! Il faut peut-être se réhabituer doucement à la « liberté » pour la savourer davantage, et l’emprisonner en nous, pour de bon !!! Je vous espère tous en bonne santé .        
Dans mon billet N° 6 du 27 Avril, je vous recommandais le poème de Marceline Desborde-Valmore, mis en musique par Julos Beaucarne, et je me-vous demandais qui en était l’interprète; L’ami-chel Boutet m’a suggéré « Marie-Reine Rochard », mais je n’ai pas trouvé confirmation ! Claire Gignac chante un poème de Anna De Noailles sur un autre CD de Julos, mais, ce n’est pas du tout la même voix. J’avais pensé à Barbara D’Alcantara, mais, elle aurait été bien jeune en 1978, à mon avis,ou alors, je ne m’y connais pas en nana ! (Je crains d’être un peu un nanalphabète!)        
Aujourd’hui, je vous propose quelqu’un qui est très connu et qui nous a quittés en février. Il s’agit de Graeme Allwright avec une chanson traditionnelle américaine d’origine irlandaise,qu’il a enregistrée en 1966 : « La mer est immense » . Renaud a repris cette musique pour « J’ai voulu planter un oranger », mais, personnellement, chaque fois que quelqu’un reprend plus ou moins fidèlement une chanson, je préfère pratiquement toujours l’original ! Il doit bien y avoir quelques exceptions, mais il me semble qu’on peut les compter sur les doigts de pieds d’une seule main ! J’ai l’impression que le « repreneur » tient à y mettre son « cachet » et en rajoute même un peu trop, ce qui peut paraître un peu « maniéré ». Et je préfère quand même l’art à la manière ! Il faut reconnaître que la voix magnifique de Graeme avec ce petit accent né aux Zélandes et la sobriété de l’interprétation sont difficiles à égaler.        
On peut le voir en vidéo avec le célèbre « Il faut que je m’en aille » que l’on a tous massacré en fin de banquet et qui est une bien belle chanson !         De mon côté, je vous propose deux textes pour le prix de deux ! « Deux soleils » est un court poème que je place juste avant la chanson « Silence » . Deux inédits! C’est le printemps, ce sont donc deux patates nouvelles ! Des patates douces non?          
Portez-vous bien et à lundi prochain !
Michel


https://blog.ecrivains-paysans.com/wp-content/uploads/2020/05/Deux-soleils-pdf-1.pdf

https://blog.ecrivains-paysans.com/wp-content/uploads/2020/05/Silence-2.pdf

Claude Leblanc n’est plus

Cet ancien adhérent de l’AEAP vient de nous quitter à l’âge de 82 ans, terrassé par le coronavirus.

Toujours prêt à rendre service et à distraire ses amis, ce chansonnier venait chaque année des bords de Loire, mettre sa camionnette et ses bras à notre disposition pour transporter et installer le stand AEAP du salon de l’agriculture.

Cet amoureux des pivoines qu’il cultivait, avait rejoint Robert Rotrou à l’académie Alphonse Allais et faisait également partie de l’association des amis d’Emile Joulain.

L’AEAP présente ses condoléances attristées à sa famille 

Le billet du lundi de Michel Boudaud

      Bonjour à tous,
     La paix ? L’armistice ? La libération ? Cochez la case correspondante ! Malgré tout, prenez un masquimum de précautions !

Aujourd’hui, je vous propose d’écouter Luc Romann, chanteur du sud de la France qui est décédé en 2014. J’ai eu le plaisir de chanter avec lui à Vieillevigne (44) il y a bien longtemps,  j’avais remplacé Jean Max Bruat qui était malade. J’ai d’ailleurs mis cette chanson à mon répertoire pendant quelques années.      

Je  vous propose toujours des artistes peu connus, mais qui auraient mérité de l’être. Ce sont aussi des gens d’une époque assez lointaine, en général, autour des années 70. A cette époque, beaucoup de chanteurs se sont affranchis de leur maison d’éditions, et ont ainsi pu créer sans contraintes de forme (format, radio…) et de fond  (censure éventuelle). Il y eut alors un foisonnement dans toutes les régions, d’auteurs compositeurs interprètes libres et donc très divers, et qui se produisaient, en particulier, dans des MJC  nombreuses et actives. L’arrivée de la gauche au  pouvoir en 81, en instaurant des scènes nationales dans les grandes villes, a mis à mal ce tissu dense, en particulier, en « aspirant » les forces vives de l’animation de ces lieux.      

Il reste donc, de ces temps, des sources de grandes richesses, et si j’y puise l’essentiel de mes propositions, c’est bien parce que c’est au plus près de la source que l’eau est la plus pure ! (Dixit P. Forcioli )      

Aujourd’hui, il y a plus de diversité et même d’authenticité me semble-t-il qu’il y a une dizaine d’années, mais, quand même, j’ai souvent du mal à comprendre les paroles: la musique est trop forte et l’articulation laisse à désirer. Vous me direz: « Tu n’es pas un peu dur de la feuille? » J’entends bien la remarque, mais quand même ! J’ai l’impression que, comme « ils » voient qu’on ne comprend pas, « ils » répètent trois ou quatre fois la même phrase! Là, on comprend, mais alors, on se dit que c’était pas plus mal quand on ne comprenait pas!!! J’exagère un peu ? La poésie fout le camp non?    

Mon texte ci-joint est une chanson qui  se trouve sur mon deuxième CD (2015), mais que je ne chante jamais. Il me semble qu’elle correspond et répond un peu à la période que nous vivons actuellement.    

Portez-vous bien, et malgré le déconfinement, à lundi sans doutessss !
Michel

La route

Un premier prix pour Christian Plain-Texier

« En ces temps de confinement, il y a des nouvelles qui font plaisir, d’autres pas.
Le festival pour la remise des prix des 47èmes jeux floraux de La Roche sur Yon, organisés chaque année par l’Essor poétique, le 9 mai, sont annulés.
Par contre, j’ai eu avec cette annonce, le plaisir de recevoir le palmarès 2020 de ces 47èmes jeux floraux:
J’y reçois le premier prix de la nouvelle pour mon texte : Julie et Julo.
C’est un texte qui parle de la relation très libre au départ, puis de plus en plus tendre entre deux jeunes d’origine bretonne, un peu déracinés dans la ville de Poissy au milieu des années 1960. Dans l’environnement de l’usine Simca et de l’urbanisation grandissante de cette ville encore en partie rurale.
J’espère intégrer ce texte avec deux autres dont j’attends de savoir s’ils auront su également émouvoir les jury de deux concours de l’île de Noirmoutier, dans un prochain recueil que je prépare.  » Ch. Plain-Texier

L’AEAP présente ses plus sincères félicitations à Christian pour ce prix bien mérité et lui souhaite bonne chance pour cette prochaine édition.

104 années pour Geneviève Callerot

Au téléphone elle est toujours autant volubile et porte un regard plein de sagesse sur les problèmes de société qu’a posé l’avènement du coronavirus; elle reste confinée seule, prudemment, dans son immense et magnifique ferme de Dordogne, sans se plaindre de sa situation. Son seul regret: que ses yeux ne lui permettent plus de lire ni d’écrire, sinon, soyons assurés qu’elle continuerait à publier; elle a encore tant à nous dire!

Tous les membres de l’AEAP souhaitent un heureux anniversaire à leur doyenne bien-aimée.

Le septième billet de Michel Boudaud

      Bonjour à tous

     Donc, toujours confi…turés chez soi ! On va finir par attacher au fond à force ! C’est marrant, ma grand-mère disait « rimer au fond ». Les laitages caramélisés au fond des casseroles étaient les meilleurs !
       Les rimes des laitages
       Etaient du meilleur goût
       Et l’enfant le plus sage
       En prenait tout son saoul !
     Aujourd’hui, ma chanson est inédite, elle date de l’an dernier et est plutôt rurale voire paysanne, puisque j’y parle de « brabant ». Il s’agit de cette charrue réversible inventée en 1880 par Melotte et qui permettait de labourer à plat…
     Pour contrebalancer le « sérieux » de mon texte, je vous propose deux vidéos des « Deschiens », série télévisée à partir de 1993 et créée par Jérôme Deschamps et Macha Makéïeff.  François Morel, Bruno Lochet et Yolande Moreau en étaient les principaux comédiens. Il s’agit du  » Chanteur d’opéra » et d’une reconstitution, 30 ans après, avec Laurent Gérra . Je trouve, personnellement, qu’il y a beaucoup d’empathie et de tendresse dans ces petites scènes, alors que la plupart des « comiques paysans » qu’on voit un peu partout, véhiculent un peu trop l’image de paysans, finauds, peut-être, mais souvent un peu avinés et  contant des histoires plutôt grasses! Je rie un peu mais pas longtemps et çà me fait penser à cette définition des vieux dictionnaires : « Paysans : Sorte de gens rustres et grossiers habitant les campagnes! »
Il y a peut-être mieux à faire, et ces temps difficiles que nous vivons, devraient nous inciter à promouvoir une meilleure image de notre belle et essentielle profession!
     Jérôme Deschamps est né à Neuilly, étonnant non, avec un nom pareil, comme aurait dit Desproge!
     
      Portez-vous bien et à lundi pour la mise à l’herbe !!!

Michel